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Pour la pose d'une plaque.

« VOIE SACRÉE »

POUR LA POSE D’UNE PLAQUE COMMÉMORATIVE

AU LYCÉE RAYMOND POINCARÉ

A BAR-LE-DUC.

____________________________

Je rédige le texte de cette plaque et j’écris le 12/08/2012 à l’Armée pour obtenir son aval.

 « Passionné d’histoire depuis quarante ans, mon grand-père ayant combattu au cours de la première guerre mondiale à Verdun, je me suis intéressé à cette bataille et plus particulièrement aux moyens de transports (routes, chemins de fer, etc.) ».

 « Le lycée de Bar-le-Duc (Meuse) a été le témoin de faits historiques majeurs (mais ignorés) notamment l’organisation de cette « chaîne sans fin » qui contribua à la victoire de la bataille de Verdun ».

 « Je veux parler de la « Voie Sacrée ».

 « Je souhaite que cet évènement soit immortalisé par la pose d’une plaque commémorative et les mots à utiliser seront très importants ».

 « J’envisage de proposer ce texte » :

 AU LYCÉE DE BAR-LE-DUC S’INSTALLE

L’ÉTAT-MAJOR DE LA DIRECTION DES ETAPES ET DES SERVICES (DES)

DU 14 SEPTEMBRE 1914 AU 25 MARS 1917

____________________________

 

LE 20 FÉVRIER 1916 A 7 HEURES DU SOIR NAIT

LA « COMMISSION RÉGULATRICE AUTOMOBILE »

QUI ORGANISE AU COURS DE LA BATAILLE DE VERDUN EN 1916

LE TRAFIC ROUTIER SUR L’ARTÈRE

SOMMELONNE-BAUDONVILLIERS/BAR-LE-DUC/MOULIN-BRÛLÉ  (8 KMS DE VERDUN)

QUI DEVIENT LA PREMIERE AUTOROUTE DE L’HISTOIRE

APRES LA GUERRE, ELLE EST CLASSÉE PAR LA LOI DU 30 DÉCEMBRE 1923

ROUTE NATIONALE DE LA « VOIE SACRÉE »

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   Afin d’éviter la polémique, je me permets de vous solliciter afin de savoir s’il est exact d’écrire que la « Commission Régulatrice Automobile » organise cette route stratégique au cours de la bataille de Verdun ».

 « Le service historique de l’Armée de terre a réalisé un ouvrage en 1916, qui porte ce titre :

 « 1916

Année de Verdun ».

 A la page 79, il est écrit :

 « Du 27 février au 7 mars, la Commission Régulatrice routière assure l’arrivée de 190 000 hommes (dont 132 bataillons d’infanterie) de 23 000 tonnes de matériel, au prix du labeur épuisant de 300 Officiers…. ».

 Et j’ajoute :

 « Il faut savoir que Bar-le-Duc (Meuse), ville rempart, est non seulement le cœur mais aussi les poumons de l’organisation et de la préparation de la défense des champs de bataille de Verdun ».

 « Jamais occupée, sans cesse bombardée, de 1915 à 1918 six cents bombes y provoquent la mort de 300 personnes ainsi que de nombreux blessés, et la destruction totale ou partielle de 300 immeubles ».

 « Bar-le-Duc, au cours de cette guerre a subi les aléas d’une ville située à l’arrière du front et occupée par l’Armée Française, le couvre-feu, les saufs conduits, les bombardements. La ville est sale, très sale, mal fréquentée et les faits divers y sont nombreux ».

 « Aujourd’hui, à part les monuments aux morts, comme partout ailleurs, rien ne rappelle à la jeunesse ce qu’a vécu cette ville et il a fallu attendre le 30 juillet 1920 pour qu’elle obtienne une citation et le 14 novembre 1920 pour qu’elle reçoive la croix de guerre ».

 « Et pourtant, c’est la ville où est né Raymond POINCARÉ, Président de la République pendant toute la durée de cette guerre (1913-1920) ! ».

 « Si vous ne pouvez pas répondre à ma question, pouvez-vous transmettre mon courrier au service concerné afin d’obtenir une réponse ».

 « Je profite de l’occasion pour joindre à cette lettre un dossier concernant mes travaux consacrés à la « Voie sacrée ».

 « A l’avance, je vous en remercie ».

 N’ayant aucune nouvelle, je me renseigne afin de connaître les coordonnées exactes de la personne à contacter, le 31/10/2012, j’envoie un second courrier au :

 Chef du service historique de l’Armée de Terre

94306 VINCENNES CEDEX

Mon Général,

 « Je me permets de vous remettre en mémoire mon courrier, accompagné d’un dossier expédié le 3 septembre et réceptionné par vos services le 7 septembre dernier, concernant le texte à faire paraître sur une plaque commémorative se rapportant à la « Voie Sacrée ».

 « En espérant qu’il vous serait possible de me donner votre avis concernant le texte » etc.

 Quelques semaines plus tard, le Général de Brigade, me faisait cette réponse, le 14 décembre 2012 :

 « Je vous remercie de l’intéressant dossier que vous m’avez fait parvenir, ainsi que de vos courriers en date du 12 août et du 31 octobre 2012 qui ont retenu toute mon attention ».

 « La question, que vous avez posée sur le rôle de la Commission Régulatrice Automobile (CRA) de Verdun en 1916, ne pouvait faire l’objet d’une réponse immédiate de sa technicité ».

 « Après examen, il apparaît qu’il est excessif d’attribuer à CRA l’organisation du trafic routier sur l’artère qui est ensuite devenue la « Voie Sacrée ».

 « C’est en effet, le service automobile, en la personne du Capitaine DOUMENC, son Directeur Adjoint, qui a effectué ce travail conformément à la proposition émise lors de la réunion du 19 février 1916, au lycée de Bar-le-Duc ».

 « Créée à la suite de cette réunion, en même temps que la « Route gardée » qu’elle devait utiliser, la CRA a donc principalement eu un rôle de mise en œuvre des mesures préconisées par le Service Automobile, afin d’assurer le ravitaillement de l’Armée de Verdun ».

 « Plutôt de parler « d’organisation du trafic » par cette Commission, il conviendrait donc mieux de dire qu’elle l’a assurée, pour ne pas utiliser le verbe « réguler » auquel renvoie l’appellation même de la CRA » etc.

 Le 1er mars 2013, je réponds au Général de Brigade :

« Après mes recherches, j’ai trouvé le document ci-joint, « l’annexe n° 1261 ».

 « Je profite de l’occasion pour vous faire parvenir un second texte à faire paraître sur une plaque commémorative se rapportant à la « Voie Sacrée ». Si vous jugez utile, vous pouvez, bien sûr, y apporter les modifications nécessaires » etc.

 Texte de l’annexe 1261 :

 « Dès le 20 février, la Direction de l’arrière installa à Bar-le-Duc, un organe appelé « Commission Régulatrice Automobile » qu’elle dota de moyens de transports importants et qui eut pour mission de » :

 - Régler et d’assurer l’ensemble des transports qui seraient demandés par le Commandement.

Ci-dessous le second texte expédié au Général de Brigade le 1er mars 2013 :

 AU LYCÉE DE BAR-LE-DUC

 S’INSTALLE

 L’ÉTAT-MAJOR DE LA DIRECTION DES ÉTAPES ET DES SERVICES

(DES) DE LA IIIe ARMÉE

 DU 14 SEPTEMBRE 1914 AU 25 MARS 1917

LE 20 FÉVRIER 1916 A 7 HEURES DU SOIR NAIT :

 

LA « COMMISSION RÉGULATRICE AUTOMOBILE »

 

QUI RÈGLE ET ASSURE, AU COURS DE LA BATAILLE DE VERDUN EN 1916,

 

L’ENSEMBLE DES TRANSPORTS ROUTIERS SUR L’ARTÈRE

SOMMELONNE-BAUDONVILLIERS/BAR-LE-DUC/MOULIN-BRÛLÉ  (8 KMS DE VERDUN)

QUI DEVIENT LA PREMIÈRE AUTOROUTE DE L’HISTOIRE.

 APRES LA GUERRE, ELLE EST CLASSÉE PAR LA LOI DU

 30 DÉCEMBRE 1923,

 

ROUTE NATIONALE DE LA « VOIE SACRÉE »

 Il n’y a pas eu de suite.

Christian BOULAY

 

 

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