La route stratégique.

LA ROUTE STRATÉGIQUE

BAR-LE-DUC-MOULIN-BRÛLÉ (8 kms deVerdun)

EST DENOMMÉE « VOIE SACRÉE »

SUR LA TOTALITÉ DE SON PARCOURS OFFICIEL !

_______________

 Alors que Martine HURAUT (Maire) et Bertrand PANCHER (Député-Maire) ont refusé d’appliquer

la délibération du Conseil municipal du 28/06/1996, pendant 13 ans.

_______________

 Passionné d’histoire depuis quarante ans, mon grand-père ayant combattu au cours de la première guerre à Verdun, je me suis intéressé à cette bataille et plus particulièrement aux moyens de transports.

 J’ai écrit mes premiers articles de presse concernant la « Voie Sacrée » et le Chemin de Fer à Voie étroite « Le Meusien » dans les années 1970. En 1981, j’ai sauvé des chalumeaux la dernière survivante du réseau ferré meusien dénommé « La Suzanne », et je déplore en ce qui concerne la « Voie Sacrée » que :

 La borne symbolique qui se dressait depuis 1922, au carrefour des rues Bradfer et de Verdun, qui paraît-il gênait la circulation, a été déplacée en l’an 2000, pour être reléguée à la sortie de Bar-le-Duc, direction Verdun.

 Aujourd’hui, elle se dresse au carrefour de Marbot, invisible ; elle est en partie cachée par les panneaux indicateurs ainsi que par la végétation.

 Avant d’effectuer son transfert, il aurait été judicieux de demander l’avis à des historiens.

 Lors de son inauguration (elle ne l’avait jamais été auparavant) le Maire de Bar-le-Duc, Bertrand PANCHER , celui qui a bloqué et fait bloquer mon dossier pendant treize ans, comme nous allons le voir, déclare :

 « Il s’agissait aussi de réparer un oubli….. Celui du rôle de Bar-le-Duc dans le premier conflit mondial….. »

 Voilà comment, celui qui fut Maire de Bar-le-Duc de 1995 à 2001, inaugure la borne monumentale de la « Voie Sacrée ».

 Dans les articles de presse parus à cette époque, je relève quelques titres :

 - « On déplace la borne »,

 - « On raccourcit la Voie Sacrée »,

 - « Borne sacrée, numéro zéro »,

 - « La Voie Sacrée : la borne « zéro » prend sa vraie place ».

Ce qui est faux :

Ce n’est pas la borne zéro ; la borne zéro inaugurée en 1922 par Raymond POINCARÉ a été déplacée.

 J’ai fait part de mon mécontentement au Préfet de la Meuse qui a participé à cette inauguration, en ces termes :

 « Œuvrant depuis plusieurs années aux fins de donner officiellement le nom de « Voie Sacrée » au parcours intégral de cette route qui part du carrefour des rues Bradfer et de Verdun pour rejoindre « Moulin-Brûlé » près de Verdun. Or, dans la traversée de Bar-le-Duc, elle n’existait pas. J’ai lu dans l’édition de l’Est Républicain du 21 avril dernier un article intitulé :

 « Borne sacrée, numéro 0 ».

 « Je prends la liberté de vous adresser, pour votre information, un dossier qui retrace toutes mes démarches… ».

 « Toutes ces publicités faites autour du déplacement de la borne de la « Voie Sacrée » m’ont révolté….. »

 Le 9 juin 2000, je recevais du Préfet la réponse suivante :

 « Quoi qu’il en soit, je tiens à vous rappeler que l’usage a bien établi la dénomination « Voie Sacrée » pour caractériser cet axe de Bar-le-Duc à Verdun et que le problème qui vous préoccupe depuis de nombreuses années ne remet en aucun cas en cause le respect dû aux Combattants de 1916 qui ont emprunté cette voie…. ».

 Pour le Préfet, Michel CADOT, j’en déduis : Circulez, il n’y a rien à voir !

 Et pourtant, quelques mois plus tard, paraissaient ces quelques lignes dans l’Est Républicain :

 Daté du 30 septembre 2001 :

 « GLORIEUSE DÉNOMINATION ».

 « Un habitant de Longeville-en-Barrois s’est récemment fendu d’une magnifique et émouvante lettre sur l’histoire de la Voie Sacrée reliant Bar-le-Duc au Moulin-Brûlé. Une lettre adressée au Préfet de la Meuse et au Président du Comité de la Voie Sacrée et de la Voie de la Liberté où il demande que son nom soit rendu à la partie urbaine de la voie : « N’est-on pas en droit de s’étonner que la municipalité Barisienne ait négligé  jusqu’à ce jour de donner officiellement à cette rue du Passage-inférieur et à celle de Saint-Mihiel qui lui fait suite, la glorieuse dénomination de Voie Sacrée qu’on a le devoir de transmettre fièrement à la postérité ».

 Et le journaliste ajoute :

 « Une question qui a le mérite d’être posée, et une initiative qui viendrait parfaire un travail de mémoire entamé lors du déplacement de la borne ».

 Le même jour, le 30 septembre en lisant, cet article, j’étais dans le métro parisien, je suis tombé de mon siège, en colère, j’ai adressé un courrier à Gérard LIGNAC – PDG de l’Est Républicain :

« Je tiens à vous rappeler que depuis le 31/08/1995, et pendant plusieurs années, j’œuvre pour que cette route Bar-le-Duc/Moulin-Brûlé soit dénommée « Voie Sacrée » sur la totalité de son parcours !!! Malgré toutes mes démarches, pas une seule ligne n’est parue dans votre journal…. ».

 Le 5 octobre 2001, celui-ci me fait cette réponse :

 « J’ai bien reçu votre courrier du 30 septembre, relatif à vos efforts pour faire dénommer « Voie Sacrée » les rues correspondant à Bar-le-Duc ».

 « Que vous dire ? Ainsi va la vie ! Sans doute vos efforts précédents ont-ils préparé la réceptivité des intéressés dans le sens que vous souhaitez c’est en tout cas ce qu’il faut espérer ».

 « Sur un plan pratique, je transmets votre dossier à Monsieur DOYEN, Directeur de notre rédaction à Bar-le-Duc ».

 « En vous remerciant d’avoir pris la peine de m’écrire… »

 Le 26 novembre 2001, je réponds au PDG de l’Est Républicain :

 « J’avais pensé par erreur d’ailleurs, que l’Est Républicain profiterait du 11 novembre pour consacrer un article à la « Voie Sacrée », mais il est vrai que je suis censuré à Bar-le-Duc ».

 « Il n’est jamais paru dans ce quotidien, qui a le monopole de l’information dans la région, une seule ligne relatant mes démarches ».

 Le 1er février 2003, je fais parvenir à Gérard LIGNAC, PDG de l’Est Républicain :

 - Les photocopies des courriers que j’ai adressées aux responsables du journal pour les informer de mes démarches concernant l’évolution de mon dossier consacré à la « Voie Sacrée » qui sont restées sans suite.

 Je lui écrivais ceci :

 « Je me permets de vous remettre en mémoire mon dernier courrier concernant la « Voie Sacrée » et je profite de l’occasion pour vous adresser les photocopies de mes différents courriers ».

 - Courrier du 25 octobre adressé à Monsieur DOYEN,

-         ‘’     du 18 juin 1999 adressé à Monsieur MOULIN,

-         ‘’     du 10 novembre 1999 adressé à Monsieur MOULIN,

-         ‘’     du 16 février 2000 adressé à Monsieur MOULIN,

-         ‘’     du 26 novembre 2001 adressé à Monsieur LIGNAC.

                   

ETC

 Il n’est pas inutile de rappeler :

 Alors que mon dossier a été bloqué par Bertrand PANCHER et Martine HURAUT.

 J’ai envoyé plus de 200 courriers aux Maires, Préfets, Responsables d'associations, Présidents du Conseil Général, Responsables de l’Armée, presse, Ministres,                                 

 Présidents de la République,……..la liste n’est pas exhaustive, j’ai essuyé de nombreux refus, et  me suis heurté à des silences valant des fins de non recevoir.

 La pression est telle que le 28/06/1996, le Conseil Municipal de Bar-le-Duc vote une délibération avec l’exposé suivant :

 « ………….Que dans le cadre du 80ème anniversaire de la bataille de Verdun, il paraît indispensable que l’axe Bar-le-Duc/Verdun - Voie Sacrée, par laquelle ont transité tous les renforts, permet ainsi à Verdun de ne pas capituler, sera officiellement dénommée à Bar-le-Duc »…..etc.

 En conséquence, le Conseil Municipal à l’unanimité décide, sur avis des Commissions, que ces deux voies dénommées comme suit :

 - Rue de Verdun/Voie Sacrée dans sa totalité,

- Rue de Saint-Mihiel/Voie Sacrée des numéros 45 à 64,

- De donner tout pouvoir au Maire pour mener à bien cette affaire.

 Ce que justement, les Maires qui se sont succédé n’ont pas fait !

 Or, depuis mon premier courrier en date de 1995, trois Maires se sont succédé à Bar-le-Duc !

 Le 21/09/1995.

 Bertrand PANCHER, Maire de Bar-le-Duc transmet mon dossier à Martine HURAUT qui va lui succéder.

 80 ANS PLUS TARD – 1916-1996.

Le 18/06/1996.

Je réagis à cette manifestation organisée par la ville de Bar-le-Duc dont le Maire est toujours Bertrand PANCHER, en adressant à la presse, une lettre ouverte interpellant les élus Meusiens, qui paraît le 18/06/1996, dans l’Est Républicain.

 Elle est titrée :

 

           « Voie Sacrée

           Un Meusien à Paris

                    Interpelle les élus…. ».

 Je relève :

 « Dans une longue lettre ouverte, Christian BOULAY pose de nombreuses questions aux politiques du département et soulève des polémiques ».

 «  A la suite de la commémoration du 80ème anniversaire de la bataille de Verdun, Monsieur Christian BOULAY qui se définit comme « un Meusien à Paris » et affirme être « l’instigateur entre autres du baptême de la « Voie Sacrée » sur son parcours officiel » a adressé une longue lettre ouverte aux élus Meusiens passés, présents et à venir ».

« Un courrier dont Monsieur Christian BOULAY nous a adressé une copie et dont nous vous proposons de larges extraits ».

 « Bravo Meusiens ! Il vous aura fallu de nombreuses pressions et 80 ans pour qu’enfin, vous vous décidiez à donner à la « Voie Sacrée » son parcours officiel, appliquant ainsi (en partie !) la décision du Conseil Municipal…. ».

 Mais en réalité, on a baptisé la rue de Verdun – Voie Sacrée – avant que le Conseil Municipal ne se prononce :

Dix jours après l‘inauguration de la rue de :

                                « Verdun

                              Voie Sacrée ».

 Le Conseil Municipal de Bar-le-Duc a voté, le 28 juin 1996, cette délibération qui mentionne :

 « ……….il paraît indispensable que l’axe Bar-le-Duc « Voie Sacrée » soit officiellement dénommé à Bar-le-Duc…. ».

 Celà ne se fait pour ainsi dire jamais, mais j’avais fait fort. Il n’est pas inutile de relever :

 « ……….il paraît indispensable…. ».

 J’avais alerté les élus dont le Président de la République Jacques CHIRAC.

 Depuis plus d’un an, j’avais alerté les élus, dont le Président CHIRAC et l’Armée dont j’obtenais anonymement le soutien, un Général qui avait refusé de communiquer son nom, m’avait téléphoné de Paris pour m’apporter son approbation.

 Il y a eu une telle pression sur la Mairie, qu’elle a profité du 80ème anniversaire de la bataille de Verdun, pour organiser en catastrophe cette manifestation.

 Revenons quelques décennies en arrière.

Après la guerre 14/18, régulièrement les élus étaient interpellés dans la presse pour qu’une rue soit baptisée « Voie Sacrée » à Bar-le-Duc.

 Les Conseillers Municipaux qui se sont succédés.

 A cette époque, répondaient :

 - Celà se fera quand cette voie sera reconnue,

                           « Route Nationale »

 Malheureusement, ce souhait tomba dans les oubliettes.

 Il faudra attendre l’acharnement d’un Parisien :

- Pour qu’une délibération du Conseil Municipal du 28 juin 1996 soit votée,

 - Et l’année 2009, pour qu’elle soit appliquée !

 Le 19/03/2001.

 Martine HURAUT, élue Maire, succède à Bertrand PANCHER qui démissionne pour occuper le siège de Président du Conseil Général de la Meuse mais il deviendra son 1er Adjoint.

 Le 11/11/2002.

 Dans la presse.

Dans le but de faire bouger les choses, par l’intermédiaire d’un ami, j’ai rencontré une journaliste du quotidien « le Journal de Haute-Marne » et je lui remets un article qui paraît le 11 novembre 2002, qui est titré :

                « La Voie Sacrée, cette

             Courroie de transmission…. ».

 Il retrace l’histoire de cette route stratégique qui est transformée au cours de cette première guerre mondiale en autoroute.

 Je lui remets un second article qui retrace l’histoire de la « Voie Sacrée », c’est-à-dire, après la guerre jusqu’à aujourd’hui, qui paraît le 6 janvier 2003 :

 Qui porte le titre :

                 « Une sacrée histoire ».

 « Passage stratégique reliant Bar-le-Duc à Verdun, durant la première guerre mondiale, cette « Voie Sacrée » chargée d’histoire n’en finit pas de faire parler d’elle ».

 « Le chemin que parcourt depuis une dizaine d’années Christian BOULAY, un Meusien de Paris, pour que se perpétue la mémoire de la « Voie Sacrée » « le journal de la Haute-Marne du 11 novembre 2002 » est semé d’embûches et de difficultés ».

 « Patient et même un peu têtu, comme ses recherches pointues le conduisent à des découvertes historiques importantes, il ne renonce pas ».

 « Pour les lecteurs du journal de la Haute-Marne, il a ouvert ses dossiers et mis à disposition le fruit de ses recherches qu’il a intitulé » :

               « L’histoire inédite de la Voie Sacrée ».

 Chemin semé d’embûches.

La « Voie sacrée » et le « Meusien ».

 « Depuis de nombreuses années, Christian BOULAY a multiplié les interventions afin de perpétuer la mémoire…. ».

 « Le 30 août 1995, il a écrit au Secrétaire perpétuel de l’Académie Française, en lui demandant d’associer le « Meusien » (la voie ferrée départementale qui assurait également le ravitaillement du front en munitions) à la « Voie Sacrée » lors de la mise à jour du dictionnaire…. ».

 « Le 31 août 1995, il a proposé au Maire de Bar-le-Duc de rajouter en dessous de la rue de Verdun « Voie Sacrée » etc…. ».

 « ………Il espère encore que ses démarche permettront d’associer la « Voie Sacrée » et le « Meusien… ».

 Le 21/03/2008.

 Nelly JAQUET succède à Martine HURAUT, battue aux élections municipales alors que Bertrand PANCHER est élu Député de la Meuse.

 Depuis mon premier courrier qui remonte à 1995, il a été célébré en :

 - 1996 : le 80ème anniversaire de la bataille de Verdun,

- 1998 : le 80ème anniversaire de l’Armistice,

- 2006 : le 90ème anniversaire de la bataille de Verdun,

- 2008 : le 90ème anniversaire de l’Armistice.

 Madame Nelly JAQUET, nouveau Maire de Bar-le-Duc, va faire ce que ses prédécesseurs n’ont pas fait en 13 ans.

 Je profite d’un changement de municipalité et de couleur politique pour écrire le 30 octobre 2008 à Madame Nelly JAQUET :

 << Je prends la liberté de vous solliciter avec l’espoir que la délibération du Conseil Municipal du 28/06/1996, soit appliquée par vos soins, dans sa totalité, afin que :

 - Les trois plaques indicatrices portent le nom illustre de :

                                   « Voie Sacrée ».

 Et je poursuis :

 « Si la Mairie ne dispose pas de quelques milliers d’euros pour réparer cette faute impardonnable, je me chargerai de les trouver ».

 « Malgré votre lourde tâche, j’ose espérer, Madame le Maire, que vous soutiendrez mon action, et que j’aurai le plaisir de vous lire prochainement ».

 L’homme de la « Voie Sacrée »,

Bertrand PANCHER à la télévision.

 Le 11 novembre 2008, à Verdun, Bertrand PANCHER serre la main au Président de la République Nicolas SARKOZY.

 Lors de la commémoration du 11 novembre à Verdun (à l’occasion du 90ème anniversaire de l’Armistice) à la tête des personnalités Meusiennes, en présence du Président de la République, Monsieur Bertrand PANCHER, ancien Maire de Bar-le-Duc, Député de la Meuse – lui qui est à l’origine du blocage de mon dossier concernant la « Voie Sacrée » serre la main de Nicolas SARKOZY, devant toute la presse dont les caméras de télévision.

 Verdun où sont morts des centaines de milliers de soldats qui ont emprunté en 1916 (les ¾ de l’Armée Française) la « Voie Sacrée » pour se rendre sur le champ de bataille.

 Le 8 décembre 2008, Madame le Maire répond à mon courrier daté du 30/10/2008.

 « Je tenais tout d’abord à vous remercier pour la qualité de vos propos et de vos arguments. J’ai immédiatement transmis votre courrier auprès des services de la ville de Bar-le-Duc ».

 « Par conséquent, je ne manquerai pas de vous tenir informé des suites qui seront réservées à ma démarche… ».

 Le 17 décembre, je lui fais cette réponse :

 « J’ose espérer que vous ferez ce que le duo « PANCHER-HURAUT » a refuse de faire pendant plus de dix ans, c’est-à-dire appliquer le contenu de la délibération du Conseil Municipal en date du 28 juin 1996 ».

 « Dernièrement à Bar-le-Duc, en empruntant la rue de Saint-Mihiel d’une longueur d’un kilomètre environ, j’ai constaté qu’il n’y avait que deux plaques indicatrices ce qui est peu, mais limite les frais et pour la rue de Verdun, il n’y en aurait qu’une à changer, sauf erreur de ma part ».

 « J’avais demandé un devis pour la fabrication :

                       - de deux plaques indicatrices :

            « Rue de Saint-Mihiel

                 Voie Sacrée »

 - d’une plaque indicatrice :

            « Rue de Verdun

                 Voie Sacrée ».

 « Le montant total des travaux ne s’élève pas comme je vous l’indiquais dans mon dernier courrier à quelques milliers d’euros, mais à une somme de « :

                                  408,77€

 « Ce montant est indiqué sur le devis ci-joint ».

 « Depuis mon premier courrier qui remonte à 1995, il a été célébré » :

 - Le 80ème anniversaire de la bataille de Verdun et de l’Armistice,

- Le 90ème anniversaire de la bataille de Verdun et de l’Armistice.

 « En treize ans, il n’a pas été possible de débloquer quelques centaines d’euros ».

 Le comble de cette malheureuse histoire :

  Certaines personnalités Meusiennes qui ont contribué au blocage de ce dossier ont été décorées du mérite civil…..

 Sept mois plus tard, sans nouvelle de Madame le Maire de Bar-le-Duc, le 26 juin 2009, je lui adresse ce courrier :

« Je fais suite à ma lettre du 17 décembre dernier que vous n’avez peut-être pas reçue puisqu’elle est restée sans réponse ? ».

 « D’après mes amis Meusiens, les plaques des rues qui faisaient l’objet de celle-ci auraient été changées et elles porteraient le nom de « Voie Sacrée »

 « Afin de pouvoir refermer mon dossier ouvert le 31 août 1995, je me permets de vous solliciter afin de savoir si, réellement, les plaques indicatrices des rues de Saint-Mihiel et de Verdun ont bien été changées ? ».

 « Si l’information est confirmée, pourriez-vous me dire quand cela a été réalisée et si des photos ont été prises par vos services ? ».

 Le 7 septembre 2009, Madame JAQUET, Maire de Bar-le-Duc, me fait cette réponse :

 « J’ai bien reçu votre demande concernant les plaques signalétiques des rues de Verdun et de Saint-Mihiel ».

 « En effet, elles ont été changées il y a quelques mois, suite à votre courrier, et l’inscription « Voie Sacrée » y figure désormais ».

 « Vous voudrez bien trouver ci-jointes à ce courrier, deux photos des plaques en question. Le service communication de la ville de Bar-le-Duc reste à votre disposition pour de plus amples informations… ».

 Le 17 septembre 2009, je la remercie en ces termes :

« C’est avec une joie immense que j’ai pris connaissance de votre courrier daté du 7 septembre dernier. Je vous remercie chère Madame, d’avoir réalisé ce que vos prédécesseurs n’ont pas su faire en treize ans ».

 « Je vais enfin pouvoir refermer ce dossier ouvert en 1995 ! ».

 « Je me permets de vous solliciter afin de connaître, si cela est possible, la date exacte de la pose des plaques des rues de Verdun et de Saint-Mihiel et quel serait leur nombre ? etc ».

 « Une fois encore, je vous félicite pour votre efficacité, etc… ».

Sans nouvelles, le 21/12/2009, je relance Madame le Maire.

 « Je me permets de vous remettre en mémoire mon courrier du 17 septembre dernier resté sans réponse à ce jour…. »

 « Dans ce courrier, je vous demandais la date exacte de la pose des plaques des rues de Verdun et de Saint-Mihiel ainsi que leur nombre ? ».

 « Je profite de l’occasion pour vous adresser le « Journal des Combattants » et je vous invite à lire la page 2…. ».

 Je lui ai envoyé un article que j’ai fait paraître et qui porte le titre suivant :

 « Voie Sacrée : hommage à NELLY JAQUET, Maire de Bar-le-Duc ».

J’ai payé des espaces et fait paraître des articles dans la presse pour la remercier, mais malheureusement depuis sa dernière lettre qui remonte au 7 septembre 2009, plus jamais elle n’a répondu à mes courriers qui concernaient l’histoire de Bar-le-Duc.

 Je n’attends pas de remerciements, mais………

 Cet exemple !

 Je l’avais sollicitée, lors d’une polémique soulevée dans la presse au sujet d’un nom à donner au Parc des Sports de la ville, alors que Maître Jean COLLOT, qui fut Maire et à l’origine de celui-ci, en tant qu’historien, c’est lui qui m’a fait aimer l’histoire :

 - C’était l’occasion de lui rendre hommage mais il n’avait pas la même couleur politique !

 Madame JAQUET ne m’a jamais répondu, le stade est baptisé Jean BERNARD ainsi que la rue du stade qui part de la rue de Saint Mihiel et elle rejoint la route de Behonne.

 ELLE NE MÉRITAIT PAS L’HOMMAGE QUE JE LUI AI RENDU !

 Pour en revenir à la « Voie Sacrée ».

 Avant de refermer ce dossier, j’écrivais à l’Est Républicain :

 « Malgré votre censure pendant une quinzaine d’années, je reste fier de moi car j’ai utilisé mes propres deniers pour mener à bien cette affaire et sans l’aide d’autrui….j’ai obtenu satisfaction ! (c’était le pot de terre contre le pot de fer).

 REFLEXION : Pourquoi :

Alors que la « Voie Sacrée » s’arrête au Moulin-Brûlé, situé à 8 kms de Verdun, or dans la ville, une rue est jalonnée de bornes de la « Voie Sacrée ».

 L’histoire tronquée :

 Lors d’un passage à Verdun, j’ai été surpris de voir que la rue de la « Voie Sacrée » bordée de bornes symboliques, traverse la cité épiscopale.

Elle part du carrefour des rues de Paris, de la Scance, du Chauffour pour rejoindre le carrefour du Souvenir Français.

 La question qui me vient à l’esprit, est celle-ci :

 Pourquoi les bornes de la « Voie Sacrée » jalonnent cette artère ? Puisque nous savons qu’au cours de cette guerre, la ville de Verdun, bombardée, était inaccessible !

 Un point d’histoire capital :

 La mise en application de l’organisation des transports intensifs a été déclenchée le 22/02/1916 à 12 h, grâce aux dispositions prises auparavant au lycée de Bar-le-Duc, les organes de surveillance ont immédiatement commencé à fonctionner et dans un délai de moins de quatre heures :

 - L’artère Sommelonne-Baudonvilliers/Bar-le-Duc/Erize/Moulin-Brûlé située à 8 kilomètres de Verdun, a pu être entièrement et exclusivement réservée à la circulation automobile. Elle n’a pas cessé de l’être depuis cet instant.

 - La route stratégique part de la gare de Sommelonne-Baudonvilliers, village situé entre Saint-Dizier et  Bar-le-Duc, ceci afin d’éviter les embouteillages à Bar-le-Duc, pour se terminer à     8 kilomètres de Verdun, au carrefour du Moulin-Brûlé aménagé spécialement pour faciliter le virage des camions.

 C’est là, sous les bombardements qui s’intensifient au fur et à mesure, que l’on approche du champ de bataille, que les régiments ont débarqué à pied, affreusement chargés. Les soldats parcourent de nuit de 15 à 20 kilomètres.

 Laissons la parole à Monsieur Henry BORDEAUX, Académicien, Historien, Militaire en 1916 à Verdun :

 « Sur la route de Bar-le-Duc à Verdun, à quelques kilomètres de la ville (de Verdun) un carrefour a été aménagé pour le tournant des camions automobiles, c’est là que les régiments amenés à prendre part à la bataille et relever les camarades en ligne descendent des camions pour gagner leur secteur à pied ».

 La vérité historique :

La loi classe la route nationale qui relie Bar-le-Duc à Moulin-Brûlé (8 kms de Verdun) le 30/12/1923.

 « La loi classant comme route nationale, l’ensemble des chemins dits « Voie sacrée » qui relient Bar-le-Duc à Moulin-Brûlé ».

 Le Sénat et la Chambre des Députés l’ont adoptée ;

 Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :

 Article unique : Est classé, comme route nationale dans son état actuel, l’ensemble des voies vicinales du département de la Meuse qui relient actuellement Bar-le-Duc au carrefour du Moulin-Brûlé, sur la route nationale n° 3 ; le dit itinéraire s’embranchant à Bar-le-Duc, sur la route nationale n° 66, au point 0,920 kilomètre, empruntant les rues du Passage-Inférieur et de Saint-Mihiel à Bar-le-Duc (aujourd’hui rues de Verdun et de Saint-Mihiel-Voie Sacrée), les chemins vicinaux de grande communication n° 1 bis, 2 bis et 6 bis et venant aboutir à la route nationale n° 3, à                     8 kilomètres environ de Verdun.

 « La présente loi, délibérée et adoptée par le Sénat et par la Chambre des Députés sera exécutée comme loi de l’Etat ».

 Fait à Paris, le 30 décembre 1923

A.MILLERAND

 

Par le président de la république

Le Ministre des Travaux Publics

Yves le TROCQUER

Le Ministre de l’Intérieur

Maurice MAUNOURY

 Le Ministre des Finances

CH. DE LASTEYRIE

 Ce qui est choquant :

 - C’est que l’on retrouve des bornes de la « Voie Sacrée » jalonnées sur une rue de Verdun alors que la « Voie Sacrée » s’arrête avant à 8 kilomètres de la ville,

 - Que cette partie de route qui part de Baudonvilliers (à 15 kilomètres de Bar-le-Duc) pour rejoindre Bar-le-Duc soit ignorée.

 Depuis 2005, le Maire de Verdun est en conflit avec le Président du Conseil de la Meuse :

 Monsieur LUX refuse la décision prise par le Conseil Général de la Meuse, d’accepter que la « Route Nationale/Voie Sacrée » « RNVS » devienne départementale : c’est une nouvelle guerre des tranchées !

 Mais c’est une autre histoire !

 (Que nous détaillerons sur notre site).

 Christian BOULAY

 

Ajouter un commentaire