La Voie Sacrée...

LA « VOIE SACRÉE »

SOMMELONNE-BAUDONVILLIERS/BAR-LE-DUC

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 J’ai œuvré pendant treize ans (1995-2008) pour que la route Bar-le-Duc/Moulin-Brûlé soit dénommée « Voie Sacrée » sur la totalité de son parcours officiel.

 Me passionnant pour cette célèbre route depuis les années 1970 où j’écrivais mon premier article de presse, j’ai toujours eu en tête de réparer cette deuxième erreur historique :

 - Les 15 kilomètres oubliés, puisque cette route stratégique, historique, part de la commune de Sommelonne-Baudonvilliers, pour rejoindre Bar-le-Duc.

 Mais j’avais perdu mon enthousiasme, or j’attendais depuis le 31 août 1995, que figure à Bar-le-Duc, sur les plaques indicatrices des rues de Verdun et de Saint-Mihiel, « Voie Sacrée ».

 Pensant faire activer les choses, j’adresse un courrier daté du 4 février 2005 au Président du Conseil Général de la Meuse, où je lui écris :

 « Actuellement, la « Voie Sacrée » étant à l’ordre du jour du Conseil Général (préparation du 90ème anniversaire de la bataille de Verdun), je me permets de joindre à cette lettre un dossier qui retrace depuis quelques années mon action afin que, cette célèbre route chargée d’histoire porte le nom de « Voie Sacrée » sur la totalité de son parcours officiel ».

 « Aujourd’hui à quelques jours près, il y a dix ans, c’est-à-dire le 31/08/1995, j’écrivais à Monsieur Bertrand PANCHER, Maire de Bar-le-Duc…. ».

 Et j’ajoutais :

 << L’origine du point de départ de la « Voie Sacrée » :

 - La mise en application de l’organisation des transports intensifs a été déclenchée le 22 février 1916 à 12 heures, grâce aux dispositions prises auparavant au lycée de Bar-le-Duc, les organes de surveillance ont immédiatement commencé à fonctionner, et dans un délai de moins de quatre heures :

 « - L’artère Baudonvilliers-Bar-le-Duc/Moulin-Brûlé, a pu être entièrement et exclusivement réservée à la circulation automobile ».

 «  - Elle n’a pas cessé de l’être depuis cet instant ».

 « - La route stratégique commence à une quinzaine de kilomètres de Bar-le-Duc à Baudonvilliers, afin d’éviter les embouteillages à Bar-le-Duc ».

 «  - La route comprise entre la gare de Baudonvilliers, point arrière extrême de chargement des munitions, Bar-le-Duc/Moulin-Brûlé, et les points extrêmes sur le circuit des forts… ».

«  - Le service des camions doit être ininterrompu de jour comme de nuit, immobilise 19 Officiers, 30 Sous-officiers et 225 hommes de troupe, pour un circuit d’environ 75 kms ».

 «  - Comme nous venons de le voir, le point de départ de la « Voie Sacrée » se situe, non pas à Bar-le-Duc, mais à Baudonvilliers au kilomètre 0 ».

 « Puis-je me permettre une petite suggestion ? ».

 « Etant donné qu’il n’y a plus de borne monumentale portant le kilomètre 0,920 sur la « Voie Sacrée » afin de respecter le « Devoir de mémoire », ne pourrait-on pas réparer en partie cet oubli en plaçant devant la gare de Baudonvilliers un monument qui retracerait en quelques mots, l’histoire de cette route stratégique appelée par les Français « Voie Sacrée », et par les Allemands la « Route Infernale ».

 « Pourquoi ne pas profiter de l’année 2006, qui marquera le 90ème anniversaire de la bataille de Verdun, pour inaugurer ce monument » ?

 « Le Chef de l’Etat se déplacera à Verdun, pourquoi ne pas l’associer à cette manifestation » ?

 « En ce qui concerne les bornes qui jalonnent cette route qui relie Bar-le-Duc, pourquoi ne pas rajouter « Voie Sacrée » tout simplement » ?

 « Comme, actuellement, vous vous posez la question de savoir qui, de l’Etat ou du département, doit prendre en charge cette route, ce serait l’occasion de réparer les erreurs commises par le passé ».

 « Je souhaiterais qu’à l’occasion du 90ème anniversaire de la bataille de Verdun, dans la traversée de Bar-le-Duc, les plaques indicatrices de la rue de Saint-Mihiel soient changées » ETC.

 Le 14 février 2005, le Président du Conseil Général me fait cette réponse :

« Je vous remercie pour votre passionnant courrier sur l’histoire de la « Voie Sacrée » et des suggestions que vous nous faites dans le cadre de la préparation du 90ème anniversaire de la bataille de Verdun ».

 « Je ne manquerai pas de vous informer de la suite qui sera donnée à vos propositions ».

 « Je me permets de transmettre votre courrier à Mme le Maire de Bar-le-Duc pour ce qui la concerne ».

                                                           ETC.

 Mme HURAUT, Maire de Bar-le-Duc, n’a pas réagi à mon courrier. Il faudra attendre 2009 pour que la route Bar-le-Duc/Moulin-Brûlé soit dénommée sur la totalité de son parcours officiel « Voie Sacrée ».

 Le Président du Conseil Général, n’a pas donné suite à ma proposition, malgré sa promesse du 14 février 2005 :

 « Je ne manquerai pas de vous informer de la suite qui sera donnée à vos propositions ».

 Cinq ans plus tard, le 20 septembre 2010, je lui adresse ce courrier :

 « Sachez, Monsieur le président, que je déplore encore aujourd’hui, le fait que vous n’ayez pas donné une suite favorable à mon courrier du 4 février 2005… ».

 Le 22 octobre 2010, il me fait cette réponse :

 « Vous démontrez à travers vos remarques, vos exceptionnelles connaissances sur ce dossier ».

 « Je vous remercie d’avoir accepté de partager ces connaissances avec la Mission Histoire ».

 « Cette collaboration nous permettra de corriger la situation faite à la commune de Baudonvilliers et de lui redonner toute sa légitimité historiques », etc.

 En 2010 :

 En pleine polémique concernant la proposition de loi qui vise à instaurer ‘’ le caractère intangible de l’appellation de « Voie Sacrée Nationale » ‘’.

 Le maire d’Ancerville et Vice-président du Conseil Général profite de l’occasion pour rappeler dans la presse, ceci, qui a pour titre :

 « Cette sacrée Voie Sacrée ».

 « Il plaide pour une portion « oubliée » de la « Voie Sacrée », au nom d’une vérité historique ».

 Et dit-il :

 « ……la gare de Baudonvilliers, point de départ pour de nombreux historiens de cette route qui s’étend sur 75 kms jusqu’au carrefour de Moulin-Brûlé ».

 « Si la « Voie Sacrée » fut pour un million d’hommes, la première étape d’un douloureux calvaire, la réhabilitation d’une portion « oubliée » lors du classement de décembre 1923 est-elle la dernière étape de son chemin de croix ? ».

 C’est au tour du Maire de Lisle en Rigault, de s’exprimer sur le sujet en ces termes :

 « ………..Nous oublions toujours Baudonvilliers. Cependant, le Comité de la « Voie Sacrée », auquel j’appartiens depuis sa création, à part, la voix de son Président……, pensé à cette affaire depuis des années et il m’a chargé de mettre sur pied, pour 2011, une formule afin que la marche commémorative du 11 novembre se rende également à Baudonvilliers, ou en partie ».

 « En 2011, donc, il y aura une arrivé ou un départ de Baudonvilliers ! »

 « La formule définitive n’est pas encore arrêtée, mais cela va se faire ».

 « En tant que chargé des questions sportives au CVSL, je prépare le projet, etc ».

 Suite à ces déclarations, nous apprenons que le Maire de Lisle en Barrois a demandé au Président du Conseil Général de la Meuse :

 - De bien vouloir ajouter les communes de Brillon en Barrois, Saudrupt et Baudonvilliers à la liste des villages de la « Voie Sacrée ».

 Madame MICHAUX de la Mission Histoire du Conseil Général lui fait cette réponse :

 «  - Que la Mairie se rassure » :

 « Ces communes, comme l’ensemble des communes qui sont traversées par la « Voie Sacrée », sont prises en compte dans l’élaboration de ce programme de mise en valeur de la « Voie Sacrée »… ».

 Elle lance un appel dans le but de retrouver des photographies des communes traversées par la « Voie Sacrée » :

 - Saudrupt, Brillon en Barrois, Rumont, Erize la Brûlée, Rosnes, Erize la Petite, Issoncourt, Souilly, Regret, etc…

 Trois ans plus tard, rien n’a bougé, et je relance ce dossier.

Le 22 octobre 2013, j’écris au Président du Conseil Général de la Meuse :

 « Le centenaire de la guerre 14/18 approche et je me permets de vous remettre en mémoire mes courriers qui ont pour objet les 15 kilomètres manquants de la « Voie Sacrée ».

 - Du  4 février 2005,

-   ‘’ 14 février 2005,

-  ‘’  20 septembre 2010,

-   ‘’ 22 octobre 2010,

-   ‘’   3 mars 2013.

 Et j’ajoutais :

 « La Voie Sacrée » retrouverait ses 75 kms. Celà serait un évènement historique considérable dont vous serez, Monsieur le Président, à l’origine ».

 « Vous connaissez ma passion pour l’histoire, notamment celle du « Meusien » et de la « Voie Sacrée », c’est très désagréable d’écrire et de ne pas avoir de réponse ».

« J’ose espérer que vous donnerez suite à ce courrier, etc… ».

Le 22 octobre 2013, j’adresse ce courrier à Monsieur LONGUET, Sénateur de la Meuse pour lui remettre en mémoire mes différentes lettres en ces termes :

 « Concernant « l’Arrêté du 15 février 2007 portant dénomination de la route départementale reliant Bar-le-Duc à Verdun sur le territoire de la Meuse » à votre demande, il se transforme en une proposition de loi…. ».

 « Vous n’avez pas jugé utile de répondre à mes lettres…. ».

 « Comment avez-vous pu cautionner l’initiative malheureuse d’Arsène LUX, Maire de Verdun, qui a trompé des milliers de personnes…. ».

 Le 19 novembre 2013, celui-ci me fait cette réponse :

 « Je suis désolé de rappeler que la « Voie Sacrée » commence à Baudonvilliers. Tout le monde le sait, sauf le législateur de 1923 ».

 Surpris par une telle réponse, le 2 décembre 2013, je lui explique :

 « Je pense qu’il doit y avoir une confusion, je vous invite à reprendre celui-ci (mon courrier) où je vous écrivais » :

 « Je me permets de vous remettre en mémoire mes courriers… ».

 « Or, le législateur n’a fait que d’adopter à cette époque, le projet élaboré par le Conseil Général de la Meuse…. ».

 « Je profite de l’occasion pour joindre à cette lettre une copie du courrier du 22 octobre dernier que j’ai adressé au Président du Conseil Général de la Meuse ».

 « - Concernant les 15 kms manquants de la « Voie Sacrée » Bar-le-Duc/Baudonvilliers ».

 « Tout le monde le sait, mais peu agisse ! » etc.

En résumé :

 Alors que j’ai formulé en 2005 auprès du Président du Conseil Général de la Meuse, le souhait que le tronçon Sommelonne-Baudonvilliers/Bar-le-Duc soit dénommé officiellement « Voie Sacrée » qu’il a approuvé dans son courrier daté du 22/10/2010 en m’écrivant :

 « Je vous remercie d’avoir accepté de partager ces connaissances avec la Mission Histoire ».

 « Cette collaboration nous permettra de corriger la situation faite à la commune de Baudonvilliers et de lui redonner toute sa légitimité historique ».

 Je me répète, mais le Conseil GÉnÉral de la Meuse est le seul responsable de cette erreur historique.

 La Mission Histoire du Conseil Général :

Ecrivant des articles historiques pour la presse, en 2009, je reçois un courrier du contrôleur général des Armées, qui m’écrit ceci :

 « J’ai lu avec intérêt votre mot d’humeur dans un journal…. ».

 « Je souhaiterais pouvoir vous rencontrer afin d’évoquer le « futur » de la « Voie Sacrée », etc ».

 Après avoir pris contact avec lui, je le rencontre au Ministère à Paris. Au cours de notre discussion, il m’informe qu’il est Directeur de la Mission Histoire du Conseil Général de la Meuse ; dans le cadre du centenaire de la guerre 14/18, la « Voie Sacrée » est au cœur de leur préoccupation.

 Et bien sûr, je lui parle des quinze kilomètres manquants de la « Voie Sacrée » et me dit-il à l’occasion de ce centenaire, j’espère que cette erreur sera réparée.

 Un peu plus tard, par courrier, le Conseil Général par son intermédiaire, me demande de rédiger une dizaines de textes qui figureront sur des totems « mémoriels » qui seront installés sur des aires de stationnement aux abords de la « Voie Sacrée, etc.

 Le travail effectué, il me fait part de l’avancement de cette opération en m’écrivant, ceci :

 « Cette opération, avance à petits pas…. ».

 « Je tiens une nouvelle fois à vous remercier très sincèrement pour votre travail, etc ».

 En 2012, j’apprends par la presse qu’il a quitté la tête de la Commission Histoire. Il était en poste dans le département de la Meuse, depuis trois ans et demi.

 Après son départ, le Président du Conseil Général, déclare dans la presse :

 Qu’il va recentrer : « Sur les 37 idées de l’ex Président de la Commission », nous allons nous concentrer sur cinq à six, faute de temps et de moyens :

 - Et sur trois grandes actions :

 - Le mémorial de Verdun,

- l’animation des Forts de Vaux, et de Douaumont,

- Et des secteurs Argonnes et du Saillant de Saint-Mihiel ».

 La « Voie Sacrée » est oubliée….

 Le Président du Conseil Général ne jugeant pas utile de répondre à mes courriers.

 Je décide de contacter le nouveau Président de la Commission Histoire.

 Le 28 novembre 2013 :

 Je lui adresse ce courrier :

 « En ce qui concerne les 15 kms qui manquent à la « Voie Sacrée puisqu’elle part de la gare de Baudonvilliers qui se situe entre Bar-le-Duc et Saint-Dizier ».

 « Depuis des décennies, je tente de faire bouger les choses, articles de presse, courriers……mais sans y parvenir, malgré les promesses du Président du Conseil Général».

 « Je lui ai rappelé mon bon souvenir (voir double du courrier ci-joint) mais les choses ne bougent pas ».

 « Le centenaire de la guerre 14/18 approche, peut-être que le Président du Conseil Général a prévu de réparer cette erreur historique, mais si rien n’est prévu » :

 « Ne peut-on pas prévoir et budgéter pour 2016, centenaire de la bataille de Verdun, ce projet ? ».

 « Je m’en remets à vous peut-être, ferez-vous aboutir ce dossier qui me tient tant à cœur ? » etc.

 Le 4 décembre 2013, le Président de la commission, me fait cette réponse :

« J’ai bien reçu votre correspondance en date du 28 novembre 2013 relative à votre étude sur la « Voie Sacrée ».

 « En charge de la Direction de la Mission Histoire, il me semble opportun de vous proposer de nous rencontrer pour initier un dialogue sur vos réflexions ».

 Le 20 décembre 2013, par courrier, je donne suite à l’invitation du Directeur de la Mission Histoire :

 « J’ai l’honneur de vous informer que j’ai, déjà travaillé avec la Commission Histoire, vous le constaterez à la lecture des photocopies jointes ».

 « Comme j’ai eu le plaisir de vous l’écrire le 28 novembre dernier, depuis de nombreuses années, mon souhait c’est que la route « Baudonvilliers/Moulin-Brûlé » soit dénommée « Voie Sacrée » sur la totalité du parcours ».

 « En ce qui concerne toujours la « Voie Sacrée » puisqu’elle me passionne depuis une quarantaine d’années, j’aurai d’autres suggestions à vous faire ».

 « Je suis prêt à vous rencontrer mais seulement début janvier, de préférence à Bar-le-Duc puisque j’y suis souvent », etc.

 Je relève dans le « magazine du Conseil Général » de décembre 2013, ce qui est écrit dans cette page titrée :

 Les arrière-fronts.

Et je lis :

La « Voie Sacrée » :

 « Bientôt revalorisé, cet axe routier stratégique reliant Baudonvilliers à Moulin-Brûlé a été la principale artère logistique de la IIe Armée pendant la bataille de 1916 ?».

 Le 17 janvier 2014 :

 Le Directeur de la Mission Histoire, me fait cette réponse :

 « J’accuse bonne réception de votre courrier en date du 20 décembre 2013 ».

 « Je souhaite vous contacter afin de fixer un rendez-vous, mais je ne possède pas vos coordonnées téléphoniques ».

 « Aussi, auriez-vous l’amabilité de contacter mon secrétariat…. ».

 Le 18 juillet 2014 :

 Sans nouvelle, je lui adresse cette lettre :

 « Suite à mon courrier du 20 décembre 2013, ainsi qu’à votre réponse du 17 janvier dernier, où vous m’invitiez à prendre contact avec votre secrétariat ».

 « Or, c’est ce que j’ai fait, mais une dame devait me rappeler, mais elle n’a, peut-être pas jugé utile de le faire ».

 « Depuis une dizaine d’années, je demande que soit rectifiée l’erreur historique des :

 - 15 kms manquants de cette route stratégique dénommée « Voie Sacrée ».

 « Je profite de l’occasion pour vous adresser un double du courrier que j’ai adressé, le 20 octobre 2013, au Président du Conseil Général…. ».

 « N’ayant jamais eu de réponse, je me permets de vous solliciter pour vous demander où en est ce dossier », etc.

 Le 31 juillet 2014 :

 Je reçois cette réponse :

 « Nous avons bien reçu votre courrier en date du 18 juillet 2014 ».

 « Les réflexions sur nos projets sont menées avec les associations et les élus ».

 « L’aménagement de la « Voie Sacrée » fait partie de nos dossiers de travail » etc.

 Le 12 août 2014 :

 Je ne laisse jamais une lettre que je reçois, sans suite et je lui écris ceci :

 « Suite à votre lettre du 31 juillet dernier, dont je vous remercie ». 

 « Surpris par votre courrier, j’ai bien noté que vous bottiez en touche pour ne pas me répondre ».

 « J’attire votre attention sur le fait qu’il n’y a pas que les associations et les élus qui réfléchissent sur les projets se rapportant au centenaire de la guerre 14/18 ».

 « Il y a aussi des particuliers en application, les réflexions…. ».

 «…… J’ai écrit une dizaine d’articles concernant la « Voie Sacrée » (voir photocopie ci-jointe).

 « M…. (NDLR Votre prédécesseur) a fait un énorme travail pour valoriser la « Voie Sacrée » à l’occasion du centenaire de la première guerre mondiale ».

 « Ce travail est-il tombé dans les oubliettes ? », etc.

 Ce courrier est resté sans suite.

 Et pour conclure :

 Je totalise aujourd’hui 22 ans de démarches pour tenter d’obtenir que la route :

 Sommelonne-Baudonvilliers/Bar-le-Duc/Moulin-Brûlé

 Soit dénommée sur la totalité de son parcours

 « Voie Sacrée ».

 Comme nous allons le voir.

Dans la traversée de Bar-le-Duc.

 Il a fallu attendre 13 ans pour que la route Bar-le-Duc/Moulin-Brûlé soit dénommée « Voie Sacrée » sur la totalité de son parcours.

 Les 15 kms manquants :

 Sommelonne-Baudonvilliers/Bar-le-Duc.

 Cela fait déjà 9 ans de démarches pour tenter d’obtenir que cette portion de route soit dénommée « Voie Sacrée ».

Et ce n’est pas gagné !!!

 Une loi a été votée le 30 décembre 1923 :

 A la demande du Conseil Général qui avait pris la décision suivante :

« Dénommer la route de Bar-le-Duc/Moulin-Brûlé « Voie Sacrée » et de porter cette nouvelle appellation sur les bornes, poteaux indicateurs, plaques, pièces diverses, se référant à cette route…. »

 «Sur la proposition du Conseil Général de la Meuse, l’Assemblée Nationale et le Sénat adoptent à l’unanimité la loi :

 « Classant comme route nationale l’ensemble des chemins dit « Voie Sacrée » qui relient Bar-le-Duc à Moulin-Brûlé ».

 Elle est promulguée le 30/12/1923 par Alexandre MILLERAND, Président de la République (de 1920 à 1934).

 Comme je l’ai déjà écrit :

 Le Conseil Général de la Meuse est responsable de cette situation et non pas le législateur ; pour lui, Baudonvilliers ne présentait aucun intérêt touristique.

 22 ans de démarches :

 Qui est dû au désintéressement des élus Meusiens pour la première guerre mondiale, mais ils sont là pour les commémorations comme le centenaire de celle-ci.

 Le record du monde ?

 

Après avoir consacré autant de temps pour tenter de faire dénommer la « Voie Sacrée » cette route stratégique qui contribua à la victoire de la bataille de Verdun en 1916, sans y parvenir pour l’instant.

 Cela me fait dire que, dans le domaine historique, je détiens un record de France, et certainement du monde ?

 Les hommes politiques n’en sortent pas grandis.

 Et pourtant lors de la commémoration patriotique, la « Voie Sacrée » devient l’emblème de la bataille de Verdun, notamment :

 - Pour le 40ème anniversaire de la bataille de Verdun,

- Pour le 50ème            ‘’                         ‘’                   ‘’    ,

- Pour le 60ème            ‘’                        ‘’                    ‘’    ,

- Pour le 70ème            ‘’                        ‘’                    ‘’    .

Etc.

 Avec l’éditions de cartes postales, flammes postales, timbres postaux….

 La « Voie Sacrée » ne fait-elle pas partie du patrimoine national ?

 Pourquoi le Conseil Général de la Meuse, à l’origine de cette erreur historique, ne répond plus à mes courriers depuis 2010 ?

 Christian BOULAY

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