Arsène LUX a trompé...6

ARSÈNE LUX – MAIRE DE VERDUN

DE 1995 A 2014

A TROMPÉ DES MILLIERS D’ÉLUS.

 AINSI QUE SIX MINISTRES

DONT UN FUTUR PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE.

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 Une proposition de loi basée sur le mensonge !

 - Suite 6 et fin -

 DANS CE QUI VA SUIVRE VOUS ALLEZ APPRENDRE EN DÉTAIL :

- Que la proposition de loi présentée par le Député de la Manche, Philippe GOSSELIN, est adoptée à l’Assemblée Nationale.

- Avant que cette décision soit prise, je lui avais envoyé un mail, adressé un courrier pour lui faire part du mensonge du Maire de Verdun, et je terminais celui-ci en ces termes :

« J’ose espérer que non seulement, vous ne serez pas celui qui aura transformé à tort l’histoire, et que je n’aurai pas à écrire d’autres articles en citant votre nom, etc ».

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A L’APPROCHE DU DÉBAT QUI DOIT SE DÉROULER A L’ASSEMBLÉE NATIONALE POUR ADOPTER LA PROPOSITION DE LOI DÉPOSÉE PAR LE DÉPUTE GOSSELIN.

Le groupe socialiste passe un communiqué dans la presse :

« ………..Les députés socialistes, républicains et citoyens ne participeront pas à la mascarade qui représente l’examen de la proposition de loi n°594 défendue par l’UMP…. ».

Pourquoi une nouvelle loi ?

Puisqu’il y a celle signée en 1923, par le Président de la République Alexandre MILLERAND, qui reconnaît la « Voie Sacrée » comme route nationale.

NE PEUT-ON PAS LA MODIFIER :

 - EN LUI RAJOUTANT UN 2EME ARTICLE ?

 - OU EN RAJOUTANT UNE ANNEXE ? etc.

 Si cette nouvelle loi est adoptée, l’histoire sera tronquée.

A la suite de la décision prise par le groupe socialiste :

Arsène LUX, Maire de Verdun, sort ses griffes et devient méprisant et outrancier en déclarant :

« La position des Députés Socialistes d’aujourd’hui est moralement méprisable ».

Il parle non seulement de mépris, de surréalisme, d’ignominie et il ajoute :

« Ils crachent sur les tombes des victimes de 1916 ».

 DROIT DANS SES BOTTES, LE MAIRE DE VERDUN UTILISE SANS CESSE LES MORTS DE LA BATAILLE DE VERDUN POUR APOSTROPHER CEUX QUI NE SOUTIENNENT PAS SES MENSONGES.

Après le refus du groupe Socialiste de participer à l’examen de la proposition de loi défendue par les Députés UMP à l’Assemblée Nationale :

IL ECRIT A FRANCOIS HOLLANDE, PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE POUR LUI FAIRE PART DE SON MECONTENTEMENT :

« Comment peut-on, dès lors, sur un sujet d’une telle gravité historique nationale, vouloir boycotter le débat parlementaire… ».

La presse nationale relaye l’information.

« La Voie Sacrée à l’Assemblée ».

 « La Voie Sacrée, route mythique de la bataille de Verdun (Meuse) en 1916, est au menu des débats à l’Assemblée Nationale ».

 « Le Maire de la ville souhaite que cette route, reliant Verdun à Bar-le-Duc, redevienne route nationale et un Député UMP a déposé un projet de loi dans ce sens ».

 Mais le Président Socialiste du Conseil Général de la Meuse s’y oppose.

 J’ADRESSE UN MAIL AU DÉPUTÉ JEAN-LOUIS DUMONT QUI FUT MAIRE DE VERDUN DE 1989 A 1995.

« Monsieur le Député »,

« M’opposant depuis de nombreuses années, à ce que »:

« - L’Arrêté signé, transformé »,

« - En projet de loi, ne devienne une loi ».

« J’attire votre attention, sur le fait, que le Maire de Verdun a trompé des milliers de personnes ».

« Je me permets de vous adresser par mail, le double du courrier que j’ai fait parvenir à Monsieur Philippe GOSSELIN, Député de la Manche ».

« Je demande que la loi de 1923 soit respectée ».

« Vous en souhaitant bonne réception »,

« Je vous prie d’agréer, Monsieur le Député, mes sincères salutations ».

LA PROPOSITION DE LOI BASÉE SUR LE MENSONGE EST ACCEPTÉE PAR L’ASSEMBLÉE NATIONALE.

Malgré le mail, le courrier que je lui adressés, le Député GOSSELIN, rapporteur de la proposition de loi, à la tribune, a défendu cette proposition bec et ongles.

A la tribune :

Il rappelle le rôle joué par cette route stratégique en 1916, au cours de la bataille de Verdun.

« Qui n’aurait jamais du être déclassée.

Pour sensibiliser l’Assemblée, il déclare :

« Comme à Valmy, c’est à Verdun que s’est fait l’unité de la France ».

Il ne comprend pas le boycott des Députés qu’ils soient de droite ou de gauche.

Il termine cette envolée lyrique par :

« Emparons-nous du centenaire pour avancer ».

EST PRÉSENT AUSSI DANS L’HÉMICYCLE, KADER ARIF, MINISTRE DÉLÉGUÉ AUX ANCIENS COMBATTANTS, UN FIDÈLE DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE, DECLARE :

« ……….Dans un esprit d’apaisement, il s’en remet à la sagesse de l’Assemblée Générale ».

Avec de tels propos, le Ministre ne prend aucun risque.

Arrêtons-nous quelques instants sur le comportement surprenant de celui-ci :

Comme nous l’avons vu, j’ai adressé plusieurs courriers au Président de la République, à chaque fois, on me fait cette réponse :

« Aussi, n’ai-je pas manqué de le signaler au Ministre de la Défense, chargé des Anciens Combattants qui vous tiendra directement informé de la suite susceptible d’y être réservée, etc ».

Mais encore :

« Je n’ai pas manqué de rappeler vos préoccupations au Ministre…..qui vous tiendra directement informé de la suite susceptible d’y être réservée, etc ».

Et puis, ce courrier que je lui ai adressé :

« …………Le Maire de Verdun s’oppose depuis plusieurs années dans la presse, à la décision de l’Etat concernant la « Voie Sacrée » qui n’était plus une route nationale, mais départementale, puis modifiée à sa demande par l’Arrêté….qui est transformé en une proposition de loi « .

« Or, le Maire de Verdun a trompé des milliers de personnalités, etc ».

NON SEULEMENT MONSIEUR LE MINISTRE N’A JAMAIS RÉPONDU A MES COURRIERS, MAIS SES ABSENCES REMARQUÉES SONT PEU APPRÉCIÉES LORS DE MANIFESTATIONS PATRIOTIQUES COMME NOUS ALLONS LE VOIR :

Alors qu’il est attendu à l’inhumation des vingt six poilus retrouvés dans le village détruit de Fleury devant Douaumont, le Ministre Délégué aux Anciens Combattants, Kader ARIF n’avait pas pu effectuer le déplacement, c’est l’explication officielle.

Quelques mois plus tard, il devait se déplacer pour commémorer l’anniversaire de la bataille de Verdun et profiter de l’occasion pour inaugurer une plaque commémorative à la nécropole de Douaumont.

Pour la deuxième fois, il fait faux bond à Verdun.

C’est dommageable, il avait la possibilité de s’expliquer avec Arsène LUX et de dire qu’il fait une erreur en voulant transformer la loi de 1923, puisque la « Voie Sacrée » s’arrête à 8 kilomètres de Verdun et non à Verdun.

 Et pourtant, auparavant, il a fait le déplacement à Bar-le-Duc qui est distante de cinquante kilomètres de Verdun.

Il faut attendre le retrait de la vie politique d’Arsène LUX, Maire de Verdun, pour que le Ministre foule le sol de la cité Verdunoise.

Pris entre deux feux, d’un côté Christian NAMY, Président du Conseil Général de la Meuse, de l’autre Arsène LUX, Maire de Verdun, il a préféré ne pas se déplacer…

Là-haut, que pensent les Anciens Combattants d’un tel comportement…

NOUS RETROUVONS L’HÉMICYCLE, A LA TRIBUNE, LE DÉPUTÉ DUMONT (JE LUIAVAIS, AUSSI, ENVOYE UN COURRIER), IL DECLARE :

« …..Il n’y a pas lieu de légiférer, la « Voie Sacrée » est à jamais dans la mémoire universelle ».

 Après les discours des représentants de droite, de gauche, la proposition de loi basée sur le mensonge est adoptée mais dit-on, le chemin sera encore long avant qu’elle ne se transforme en loi.

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TEXTE DE LA PROPOSITION DE LOI

N°391

SÉNAT

SESSION ORDINAIRE DE 2013-2014

Enregistré à la Présidence du Sénat le 20 février 2014

PROPOSITION DE LOI

ADOPTÉE PAR L’ASSEMBLÉE NATIONALE.

Visant à affirmer le caractère intangible de l’appellation de la « Voie sacrée nationale ».

TRANSMISE PAR

M.LE PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE

A

M.LE PRÉSIDENT DU SÉNAT

(Envoyée à la commission des affaires étrangères de la défense et des forces armées, sous réserve de la constitution éventuelle d’une commission spéciale dans les conditions prévues par le Règlement).

 L’Assemblée nationale a adopté la proposition de loi dont la teneur suit :

Voir le(s) numéro(s) :

 Assemblée nationale (14ème législ.) :                                            594,1786 et T.A.306                                                  

Article unique

Le chapitre III du titre II du code de la voirie routière est complété par une section 4 ainsi rédigée :

« Section 4

« Caractère intangible de l’appellation de la « Voie sacrée nationale »

« Art. L. 123.9. – Sans préjudice des prérogatives de la collectivité territoriale compétente, il est institué l’appellation intangible de « Voie sacrée nationale » pour la route reliant Bar-le-Duc à Verdun.

« Cette appellation est la seule utilisée, au fur et à mesure de leur remplacement, pour les dispositifs de jalonnement directionnel  et de signalétique, ainsi que dans les documents administratifs et informatifs, de quelque nature qu’ils soient, relatifs à cette voie, qu’ils émanent des administrations, services ou établissements publics de l’Etat ou des collectivités territoriales ».

Délibéré en séance publique, à Paris, le 20 février 2014.

Le Président,

Signé : CLAUDE BARTOLONE

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Ensuite, ce texte est transmis au Sénat. Si celui-ci est adopté, il passe au « contrôle de constitutionnalité ».

La loi sera promulguée par le Président de la République et le texte publié dans le Journal Officiel.

DANS LA PRESSE, LE ‘’ JOURNAL DE LA HAUTE-MARNE ‘’ TITRE :

« L’Assemblée consacre la « Voie Sacrée Nationale » jusqu’à Verdun ».

 « L’Assemblée Nationale vient de garantir ; à la faveur d’une proposition de loi émanant de l’UMP, l’appellation de « Voie Sacrée Nationale » à la route symbole de la bataille de Verdun, objet d’une polémique dans la Meuse, lors d’un débat digne de « clochemerle », selon le PS ».

 « A la veille de l’anniversaire du débat de la bataille de Verdun, le premier auteur et rapporteur de la proposition de loi, Philippe GOSSELIN, a rappelé avec force le vote unanime de 1923 à la Chambre des Députés pour classer comme route nationale la « Voie Sacrée », etc ».

EN CACHANT LA VÉRITÉ, LE DEPUTE DE LA MANCHE PHILIPPE GOSSELIN, MEMBRE DE LA COMMISSION DE LA DÉFENSE NATIONALE ET DES FORCES ARMÉES A MENTI.

Malgré le mail, et le courrier que je lui ai envoyés, ainsi que la parution de mes articles de presse.

Au Conseil Municipal de Verdun, quand on aborde la « Voie Sacrée », le débat est brûlant.

Comme nous venons de le voir, la proposition de loi est transmise au Sénat, le Conseil Municipal souhaite transmettre une motion au Sénat par l’intermédiaire de son Président Gérard LARCHER et lui écrit ceci :

Le but de celle-ci :

« ……….Que le Président du Sénat fasse preuve de la plus grande diligence afin que les travaux parlementaires relatifs à la proposition de loi……..puissent se dérouler dans les délais les plus courts qui autorise le calendrier des débats de la Chambre Haute du Parlement et demande à tous les Sénateurs de réaliser l’Union sacrée autour de ce texte comme elle le fut en 1923 lorsque la loi fut adoptée au Sénat par l’Assemblée Nationale ».

Les élus de l’opposition dont Jean-Louis DUMONT ne prennent pas part au vote.

Arsène LUX qui a assisté à la télévision à la retransmission des débats de l’Assemblée déplore que :

« …La loi de 1923 n’a jamais été citée, une seule fois lors de cette retransmission ».

 « Personne n’en a parlé ».

 « Il faut que ces termes soient conservés pour l’éternité et les générations à venir, car les anniversaires les plus prestigieux finissent avec le temps par tomber dans l’oubli.. ».

Surpris par de tels propos, Jean-Louis DUMONT, se défend, mais dit-il :

« Lors de mon discours à l’Assemblée Nationale, j’ai parlé de cette loi ».

Arsène LUX réagit brutalement en déclarant :

« Non ! et çà nous a fait mal, nous responsables Verdunois ».

 Ce qui est choquant :

Tout le monde a fait confiance au Maire de Verdun et personne n’a lu cette loi de 1923 mise sans cesse en avant par Arsène LUX. Il s’en est servi comme d’un bouclier.

Cette proposition de loi de Marcel BONNOT, Jean-Claude BOUCHET, Damien ABAD, Julien AUBERT déposée par Philippe GOSSELIN adoptée par l’Assemblée Nationale est basée sur le mensonge.

Pour tromper les élus, le Maire de Verdun a toujours utilisé les morts de la bataille de Verdun.

JE REPRENDS PAR CI, PAR LA, CE QU’IL A DIT OU ÉCRIT, DANS LA PRESSE, AU COURS DE CES DERNIÈRES ANNÉES :

- « Cette route qui, a bien des titres, est la plus importante de l’histoire de notre pays, a vu passer des centaines de milliers de poilus se rendant sur le front de Verdun ».

 « 162 000 ont été tués, 216 000 blessés ».

 - « La Ville de Verdun s’oppose à la banalisation de ce haut lieu national de mémoire, voie d’accès unique au champ de bataille pour des centaines de morts de poilus, dont 162 000 sont morts au champ d’honneur pour la défense de la Patrie ».

 - « Rendons hommage à cette route, artère dans laquelle circule le plus pur sang de France, voie glorieuse qui conduisit à l’éternité immortalisé les 400 000 morts, rançon de la défense de Verdun ».

 - « ……Le caractère sacré, national de la voie glorieuse qui conduisit à l’éternelle immortalité des 400 000 morts, rançon de la défense de Verdun ».

 - « La Meuse peut-elle légitimement accepter d’être représentée au Parlement, par des personnes ayant si gravement porté atteinte à la mémoire des centaines de milliers de victimes tombées au Champ d’Honneur pour la défense de la Patrie ».

 - « ………C’est pourquoi, je vous serai infiniment reconnaissant de prendre les mesures utiles pour que la loi rétablisse, définitivement, le caractère sacré, national de la voie glorieuse qui conduisit à l’éternelle immortalité des 400 000 morts, rançon de la défense de Verdun… ».

 - « Ne pas faire droit à l’exigence nationale de cette proposition de loi serait surtout une atteinte sacrilège à la mémoire du sacrifice suprême des centaines de milliers de tués ….et blessés de Verdun ».

 - « Ils ont soufferts, ils sont morts, pour défendre la nation. Ils ont droit imprescriptible à la reconnaissance nationale ».

 - « Mépris pour les 250 000 soldats morts au front pour cette voie ».

 - « Parmi eux, il y eu 160 000 jeunes Français qui empruntèrent la « Voie Sacrée » pour un aller sans retour ».

 - « ……..La position incompréhensible d’un Président de Conseil Général qui tant qu’il ne respectera pas les morts dans leurs tombes, sera illégitime comme acteur de la mémoire ».

 - « Le Maire de Verdun qualifie de « surréaliste » cette position du groupe SRC et des élus qui la portent ».

 - « C’est une ignominie, ce texte est totalement indigne d’élus censés représenter la nation ».

« Ils crachent sur les tombes des victimes de 1916 ».

- « ……Pour rendre hommage à cette route dans laquelle circule le plus pur sang de la France Voie glorieuse qui conduisit à l’éternelle immortalité des 400 000 morts, rançon de la défense de Verdun ».

 - « La Voie Sacrée Nationale est donc indissociable de la reconnaissance nationale aux Combattants morts pour la France ».

 Après cet inventaire :

 ARSÈNE LUX, LE MAIRE DE VERDUN S’EST AUSSI APPUYÉ SUR CETTE LOI DE 1923 POUR TROMPER LES ÉLUS COMME NOUS ALLONS LE VOIR EN REPRENANT SES DÉCLARATIONS AU COURS DE CES DERNIÈRES ANNÉES.

Il cite la date de cette loi mais jamais il ne reprend le texte officiel qui figure ci-dessous (que nous aérons pour faciliter sa lecture) :

« Loi classant comme route nationale l’ensemble des chemins dits « Voie sacrée qui relient Bar-le-Duc à Moulin-Brûlé ».

Le Sénat et la Chambre des Députés l’ont adoptée.

Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :

Article unique :

« Est classé comme route nationale, dans son état actuel, l’ensemble des voies vicinales du département de la Meuse qui relient actuellement :

 - Bar-le-Duc au carrefour du moulin-Brûlé ».

 « Sur la route nationale n°3, ledit itinéraire s’embranchant à Bar-le-Duc, sur la route nationale n°66, au point 0 kilomètre 920 ».

 « Empruntant les rues du Passage-Inférieur et de Saint-Mihiel à Bar-le-Duc, les chemins vicinaux de grande communication n°s 1 bis, 2 bis, et 6 bis et »

 « Venant aboutir à la route nationale n°33 ».

 « A 8 kilomètres environ de Verdun ».

 « La présente loi, délibérée et adoptée par le Sénat et par la Chambre des Députés, sera exécutée comme loi de l’Etat ».

ETC.

COMPARONS CE QUI EST ÉCRIT CI-DESSUS ET A LA PAGE PRÉCÉDENTE AVEC LES PROPOS DU MAIRE DE VERDUN, REPRIS DANS LA PRESSE, ÉNUMÉRÉS CI-DESSOUS :

- « …………Selon lui, cela serait contraire à l’esprit qui a amené Raymond POINCARE, lorsqu’en 1923, pour pérenniser dans la mémoire des générations futures, ce lieu, hautement symbolique, le Président de la République d’alors, décida de la classer en route nationale, etc ».

 - « Le rôle vital de la Voie Sacrée a amené Raymond POINCARÉ, Meusien, Président de la République, à classer en 1923, la Voie Sacrée en « Route Nationale de la Voie Sacrée ».

 - « Considérant le rôle éminent rempli par la Voie Sacrée » lors de la bataille de Verdun ».

 - « Considérant la loi de 1923 classant la Voie Sacrée route nationale, etc ».

 - « ….4656 Maires et 295 Présidents d’association patriotiques nationales et régionales ont formellement exprimés la volonté de voir préserver l’appellation « Nationale Voie Sacrée » attribue à cet axe par la loi de 1923 ».

 - « Sur proposition du Conseil Général de la Meuse, le gouvernement avait promulgué une loi en 1923pour classer la Voie Sacrée dans le domaine routier national afin de consacrer « d’une manière définitive le noble rôle joué par elle pendant la guerre en classant les chemins dont elle est formée dans le réseau des routes nationale précise l’Assemblée Nationale ».

 - « Ce que je souhaite, c’est que ce texte recueille l’unanimité pour avoir un parallèle avec l’unanimité de 1923 ».

- « Le Maire de Verdun s’appuie en effet, sur une loi datée de 1923 qui classe la Voie Sacrée dans le domaine routier national ».

 - « Arsène LUX, après avoir pris connaissance de ce communiqué. Il exprime le mépris de la représentativité nationale de 1923 ».

 - « ….Injure au Parlement qui, a toutes parties confondues vote la loi de 1923 à l’unanimité « des hommes pour tous ceux qui participeront à ce boycott indigne ».

 - « Mépris pour les Députés et Sénateurs de 1923 qui ont voté en ce sens ».

 - « Offense intolérable aux Combattants ».

 - « Je me permets de vous rappeler que plus de 200 Parlementaires ont formellement exprimé leur volonté de voir préserver l’appellation  « Nationale Voie Sacrée » attribuée à cette voie par la loi de 1923 dont l’exposé des motifs définissent, etc ».

 - « Je souhaite que la loi rétablisse ce que la loi de 1923 avait établie ».

 - « Au lendemain de la grande guerre, la loi de 1923 classe la Voie Sacrée, formée de voies vicinales dans le domaine routier national « pour rendre hommage à cette route dans laquelle circule….etc ».

Il n’est pas inutile de rappeler :

- Qu’après cette lecture, on constate qu’à aucun moment Arsène LUX n’a repris entièrement le texte officiel de la loi de 1923.

Il cite à tout bout de champ la loi mais surtout l’année 1923.

C’est une loi à la sauce Arsène LUX.

DANS CETTE AFFAIRE PERSONNE N’A LU CETTE LOI ET ON A FAIT N’IMPORTE QUOI.

 Pour en revenir aux propos d’Arsène LUX :

Il affirme que :

« Le rôle vital de la Voie Sacrée » a amené Raymond POINCARÉ, Président de la République, a classé dès 1923, la Voie Sacrée en « Route Nationale de la Voie Sacrée ».

Ce qui est faux :

Le président de la République à cette époque était Alexandre MILLERAND, élu en 1920 et il démissionne en 1924. Il avait succédé à Raymond POINCARÉ, Président de la République de 1913 à 1920.

Et je ne m’attarde pas sur les propos injurieux proférés par le Maire de Verdun.

AUJOURD’HUI, LA GUERRE DES TRANCHÉES EST TERMINÉE, LES PROTAGONISTES SONT RENVOYÉS DANS LEUR FOYER.

Le Département de la Meuse a retrouvé la sérénité.

Arsène LUX, Maire de Verdun.

Très controversé, alors qu’il ambitionne un quatrième mandat, il se représente en 2014, aux élections municipales, mais n’obtient que 40,40% des voix.

Son adversaire Samuel HAZARD est élu avec 49,42%.

Après avoir été Maire pendant dix neuf ans.

Après cet échec, il se retire de la vie politique, démissionne du Conseil Municipal et de l’Assemblée communautaire.

QUANT A CHRISTIAN NAMY, PRÉSIDENT DU CONSEIL GÉNÉRAL DE LA MEUSE :

Il occupe le siège depuis 2004, élu avec 19 voix, alors que son adversaire en obtient 11.

Il décide de se représenter une 3ème fois dans le canton de Dieue, mais n’obtient que 31,41 des voix. Son adversaire Claude LEONARD a totalisé 44,35% des voix.

Il est élu Président du Conseil Général en faisant le plein des voix de son camp (26).

Pour Christian NAMY, qui est tombé de son siège, déclare :

 « Je suis désolé du résultat car nous avons beaucoup travaillé et préparé nos projets ».

 « Je vais continuer à travailler au Sénat pour le département ».

A Verdun :

Face à face, il y avait un Office de tourisme et une Maison du tourisme, dont le premier était géré par la Mairie, la seconde par le Conseil Général.

Aujourd’hui :

L’Office de tourisme de Verdun, l’Office de tourisme du pays Verdunois ainsi que la Maison du tourisme se sont regroupés pour former le :

Bureau d’information du grand Verdun.

C’est un signe d’apaisement.

Et dernièrement, un fait historique est passé inaperçu.

Les Conseils Généraux sont devenus depuis le regroupement des régions :

Les Conseils Départementaux.

Christian BOULAY

(FIN)

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