C.B a sauvé de la découpe - 1 -

CHRİSTİAN BOULAY

A SAUVÉ DE LA DÉCOUPE

AUX CHALUMEAUX

LA LOCOMOTİVE « SUZANNE »

(La dernière survivante du réseau ferré à voie métrique dénommé le « Meusien »)

ET LA FAİTE RAPATRİER A BAR-LE-DUC(Meuse).

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- 1 -

 La vérité sur le sauvetage de la locomotive « Suzanne » effacée de la mémoire collective

par le Président de l’association « La Suzanne » pour mieux exister.

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 Ancien Chef d’entreprise, ami de Christian BOULAY depuis plus de quarante ans, jamais un nuage n’a terni notre amitié. Par l’intermédiaire de ce site, j’ai décidé de lui rendre un hommage appuyé et mérité !

 Certains ont critiqué les manifestations qu’il a créées et organisées mais ils ont été heureux de pouvoir les reprendre après son départ de la région.

 J’ai suivi tout son parcours et bien souvent, j’ai été à ses côtés. Ses idées, son efficacité nous étonnent tous. Il est grand temps de mettre en lumière quelques initiatives, ainsi que des manifestations dont il est à l’origine, à l’honneur et dont certaines perdurent aujourd’hui.

 Comme nous allons le voir :

 - Le sauvetage et le rapatriement à Bar-le-Duc, de la locomotive « Suzanne »,

- La foire Meusienne aux cartes postales,

- La foire aux Vieux Papiers de Collection à Bar-le-Duc, la 34ème en 2015,

- La rue Courteline à Bar-le-Duc.

 La confiture de groseilles Épépinées à la plume d’oie.

 On en trouve trace depuis 1344.

 Il a relancé la production de la spécialité de Bar-le-Duc :

 - En organisant pour la première fois une exposition retraçant son histoire – cela n’avait jamais été fait auparavant –. A son départ, il a laissé celle-ci à l’Office de Tourisme (ses photos, documents d’archives) etc,

 - Il a, aussi, participé à des émissions de radios, télévision en France ainsi qu’à l’étranger,

 - Il a créé et organisé le championnat du monde d’épépinage de groseilles à la plume d’oie à Bar-le-Duc, puis à Paris.

Depuis cette période d’animations, chaque année, en juillet, TF1 effectue un reportage, qui est diffusé dans le journal de 13 heures.

 On le voit dans les studios d’Europe n°1, participer à des émissions consacrées à l’histoire et gagne une voiture.

 LA « VOIE SACRÉE » (ROUTE STRATÉGIQUE DE BAR-LE-DUC-MOULIN-BRÛLÉ/VERDUN).

 On lui doit la dénomination officielle « Voie Sacrée » dans la traversée de Bar-le-Duc.

 Il anime le site sur internet :

www.chemindefermeusienvoiesacree.com

 L’ASSOCIATION PIERRE, ERNEST MICHAUX ET SES FRERES.

 (Voir site www.association-michaux.com.es)

Il crée l’association et dépose la marque à l’INPI. Il anime, aussi, ce site sur Internet.

 A l’occasion du 140ème anniversaire de l’invention du vélocipède à pédales.

 Il organise sur l’avenue des Champs-Elysées à Paris, une manifestation, un week-end et profite de l’arrivée du ‘’ Tour de France ‘’.

 Un Ministre lui écrit ceci :

« Je sais que cette manifestation, grâce à votre énergie a été un succès et je voulais, à nouveau, vous en féliciter ».

 Il contacte Tony BLAIR, Premier Ministre Anglais.

 Il profite du départ du ‘’ Tour de France ‘’ en Angleterre, pour contacter Tony BLAIR, pour que soit commémoré le 140ème anniversaire du premier cycliste (Paul Henry MICHAUX) qui a circulé dans les rues de Londres.

 Le 150ème anniversaire de l’invention de Pierre et Ernest MICHAUX immortalisé par la poste.

 Il est à l’origine de la série de timbres consacrée à la bicyclette ; éditée en 2011 par la poste, à l’occasion du 150ème anniversaire de l’invention du vélocipède MICHAUX, dont le tirage s’élève à 1 700 000 exemplaires, vendu au prix unitaire de 3,48 €, etc.

 Il a réalisé et fait éditer une centaine de cartes postales de collection numérotées, à tirage limité :

 Notamment :

 - Sur les confitures de Bar-le-Duc,

- Les épépineuses de groseilles,

- Le championnat du monde d’épépinage de groseilles,

- Les inondations à Bar-le-Duc,

- L’accident de chemin de fer au pont Dammarie à Bar-le-Duc (le plus cher de l’histoire automobile) interdite à la vente par la SNCF,

- La victoire de Bar-le-Duc à Jeux sans frontières,

- La locomotive ‘’ Suzanne ‘’,

- Le Président POINCARÉ,

- Le Maréchal OUDINOT,

- Pierre et Ernest MICHAUX, ETC.

 Il fit don à l’Office de Tourisme d’une carte postale qu’il a réalisée en tant que bénévole en 1980, concernant « les confitures de groseilles épépinées à la plume d’oie » que l’Office de Tourisme vend et que l’on trouvait encore récemment en librairie.

 Cela fait aujourd’hui 35 ans qu’elle est en vente pour le compte de l’Office de Tourisme.

 Passionné par les cartes postales :

 Collectionneur, il ne fait aucune copie, aucune reproduction, que de la création. C’est ce qui fait son originalité.

 Elles sont très recherchées. On peut encore en trouver dans les salons spécialisés à Paris, par exemple.

 Cette énumération n’est qu’un échantillonnage des actions de Christian BOULAY. Je ne cite pas tous les articles historiques dont il est l’auteur.

 J’ai vécu avec lui l’aventure de cette locomotive.

 - Qui occupa son esprit pendant quelques années. D’ailleurs, la journaliste du quotidien ‘’ France Soir ‘’ écrit dans son journal ceci :

 « Les dessous de la maîtresse de Christian BOULAY sont bien rouillés » etc.

 « Pendant quatre ans, Suzanne a été mon hobby, ma joie. J’ai accumulé les archives, collectionné les vieilles cartes postales, potassé de nombreux livres et certainement bassiné les gens pour les faire bouger, pour sauver cette locomotive. J’avais des idées, trop, pour la région moi, çà ne plaît pas ! ».

 « Incompréhension, désaccord, tension accumulée…. Christian BOULAY, alors secrétaire au Syndicat d’Initiative de Bar-le-Duc s’entiche de la belle et bien rouillée « Suzanne » à tel point qu’en 1985 sa passion l’emporte et le pousse à quitter la ville ».

 DEPUIS UNE VINGTAINE D’ANNÉES, NOUS ENTENDONS TOUT ET N’IMPORTE QUOI PAR JEAN-MICHEL ATLTHUSER, PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION « LA SUZANNE ».

 Nous lisons, par exemple, dans ‘’ Est Magazine ‘’ :

« Il a fallu attendre le regard expert d’un amateur pour venir la sauver. Il identifie « Suzanne » dans ses ruines de tôles, le journal ‘’ La Vie du Rail ‘’ s’en fait écho (NDLR ce qui est faux, il s’agit de la revue ‘’ Voie Étroite ‘’) jusqu’à résonner en 81, aux oreilles des Barisiens ».

 « L’Office de Tourisme rachète illico la loco………pour mieux la laisser rouiller de nouveau ».

Les auteurs des ouvrages consacrés à la locomotive « Suzanne » profite de l’occasion pour minimiser les actions de Christian BOULAY.

 Comme nous allons le voir.

 J’ai en mémoire, la sortie en 1996, des presses de l’imprimeur, de cet ouvrage :

 « La Voie Sacrée

Ferroviaire »

 Qui s’est effectuée à grand renfort de publicité.

 A cette époque, Christian BOULAY a fait part de ses réflexions, dans les colonnes de ‘’ L’Est Républicain ‘’.

 Les auteurs : Messieurs BOUCHERÉ et ALTHUSER, lui répondaient, ceci :

 « …………Puisqu’il cherche (NDLR Christian BOULAY) à valoriser le patrimoine Barisien et qu’il s’intéresse au patrimoine ferroviaire, qu’il vienne travailler (bénévolement) au sein de la « Commission Suzanne » qui se réunit chaque mois, elle est ouverte à tous, sans cotisation ! ».

 Quelques jours plus tard, Jean-Paul STREIFF, Historien, choqué, leur répondit, ceci :

 « Les auteurs de « La Voie Sacrée ferroviaire » ne manquent pas d’aplomb ».

 « En effet, ils oublient de dire que Monsieur BOULAY est le découvreur de ‘’ SUZANNE ‘’, que c’est lui qui a tout fait pour la racheter, rapatrier ses restes à Bar-le-Duc ; lui, encore, qui a lancé la souscription nationale pour sa reconstruction ».

 « Alors, lui proposer de venir travailler avec eux (bénévolement) est du pur cynisme, etc ».

 Plongeons-nous dans cet ouvrage, qui n’est que plagiat.

 Nous lisons à la page 118 :

 « Mise au enchères publiques en 1945, elle fut acquise par un ferrailleur de Saint Valéry sur Somme. Elle était promise à la flamme du chalumeau, quand, alerté par un article de la revue « Voie Étroite » et avec l’aide de M. Guy PÉRÈVE, l’Office de Tourisme/Syndicat d’Initiative de Bar-le-Duc dont le Président était à cette époque M. Pierre DUMÉNIL et le Secrétaire M. Christian BOULAY, décida de la sauver. Il la racheta et la fit rapatrier avec son wagon-tombereau, vers Bar-le-Duc avec l’aide de la SNCF ».

 DANS L’OUVRAGE « LA SUZANNE » :

 Nous lisons à la quatrième page de couverture :

 « Nous avons trouvé une locomotive qui parle, et elle en sait des choses. Âgée de 116 ans, elle a tout vu !!! ».

 Nous reprenons à la page 301 :

 « …..un Parisien, M. Guy PÉRÈVE, se pencha avec attention sur ma petite personne. Il alerta la revue « Voie Étroite » qui publia une de ses lettres dans son numéro 57 d’avril/mai 1980. Cet amateur averti, dont je n’oublierai pas le nom, connaissait parfaitement bien mon parcours et mes caractéristiques ».

 « Finalement, j’appris qu’il avait pris contact avec le Syndicat d’Initiative de Bar-le-Duc, que j’avais bien connu dans ma jeunesse. Il se rendit dans la cité des Ducs et rencontra le Président de cette Association, M. Pierre DUMENIL et son secrétaire, M. Christian BOULAY qui, enthousiasmés, réussirent à convaincre leur conseil d’administration d’acquérir la vieille relique que j’étais devenue……..M. Pierre DUMÉNIL vint à Saint Valéry sur Somme et me racheta à M. VAILLANT chez qui je logeais depuis 1945… ».

 Ce qui n’est pas exact :

Guy PÉRÈVE n’a jamais pris contact avec le Syndicat d’Initiative et ne se rendit pas à Bar-le-Duc pour rencontrer M. Pierre DUMÉNIL et M. Christian BOULAY.

La vérité est tout autre :

 Guy PÉRÈVE est venu pour la première fois à Bar-le-Duc, sur l’invitation de Christian BOULAY.

 Après l’arrivée de la locomotive « Suzanne » à Bar-le-Duc en avril 1981, Christian étant en contact avec Guy PÉRÈVE. Il l’a rencontré à plusieurs reprises à Saint Valéry sur Somme et il l’a invité à venir à Bar-le-Duc.

 Fin juillet 1981 :

 Lors de la dernière cuite des confitures, à son initiative avec l’accord de Pierre DUMÉNIL, Président du Syndicat d’Initiative et avec le soutien de Jacques DUTRIEZ, il a organisé chez ce dernier, en plein air, une soirée conviviale où étaient invités les membres du bureau du Syndicat d’Initiative, de la confrérie ainsi que Monsieur PÉRÈVE qui s’est déplacé à Bar-le-Duc.

 C’était joint à eux, Alain MAURY, journaliste à l’Est Républicain. Pour l’occasion, il a fait paraître un article dans son quotidien, illustré par une photo où on y voit Guy PÉRÈVE et  Christian BOULAY.

 Dans la publication de 78 pages, qui est titré :

 « Renaissance de la Suzanne »

 Les auteurs continuent à minimiser l’action de Christian BOULAY dans le sauvetage de la locomotive.

 Nous relevons ceci :

 « Ce furent Monsieur Pierre DUMÉNIL, Président de l’Office de Tourisme-Syndicat d’Initiative de Bar-le-Duc et de ses environs et Monsieur Christian BOULAY, le salarié de l’association qui virent tout le parti qu’on pourrait tirer de la « Suzanne » sur les plans historiques et touristiques ».

 « Il firent l’acquisition de la vénérable locomotive au nom de l’Office auprès de Monsieur VAILLANT, le ferrailleur de Saint Valéry sur Somme ».

 Dans ces ouvrages, les auteurs BOUCHERET et ALTHUSER photographe professionnel, ne se sont pas gênés pour reprendre les photos faites par Christian BOULAY à Saint Valéry sur Somme.

 Cet exemple :

 Dans l’histoire du Meusien, nous reprenons à la page 116, qui représente la locomotive « Suzanne » avec cette légende :

 « Saint Valéry sur Somme ; Monsieur Pierre DUMÉNIL posant devant « Suzanne » avant son transfert à Bar-le-Duc au côté de M. VAILLANT, ferrailleur ».

 Cette photo a été prise par Christian BOULAY.

Et combien d’autres…. !!! ».

 A la page 117 :

 Est reproduite la carte postale réalisée par Christian BOULAY qui fera l’objet d’un chapitre sur le site.

 L’association l’utilise à toutes les sauces.

 Comment peut-on être un photographe professionnel et procéder de cette façon ? Dans ces conditions on peut avoir une belle collection de photos….

 Nous terminerons cet inventaire avec ces quelques lignes, reprises dans la presse :

« La loco, en a vu bien d’autres en 115 ans d’existence, qui l’avaient réduite quasiment  à l’état d’épave jusqu’à l’entreprise hasardeuse de sauvetage lancée en 1999 par ces vrais fadas de la mécanique… ».

 A la lecture de ce qui va suivre, vous allez constater que ce qui a été écrit à la sauce BOUCHERET-ALTHUSER et que nous venons de citer, n’est bien sûr, que fantaisie. En minimisant et en critiquant le travail fait par leurs prédécesseurs, ces messieurs ont réussi à se faire valoir d’une manière tellement plus facile !

 Voici pour illustrer mes propos, cet exemple :

 « L’Office de Tourisme rachète illico la loco…..

pour mieux la laisser rouiller de nouveau ».

 Il est donc grand temps de rétablir la vérité. On dit et on écrit une nouvelle fois n’importe quoi concernant son sauvetage comme :

 « C’est l’Office de Tourisme qui est à l’origine de celui-ci…. ».

 Mais ceci n’est pas tout à fait exact comme nous allons le constater :

 La locomotive est classée monument historique en 1991 et les travaux de remise en état débutent seulement après ; en 1997, c’est la naissance de l’Association « La Suzanne ». Pour son Président, l’Histoire ne commence qu’à cette période et la locomotive, d’après lui, est arrivée à Bar-le-Duc par l’opération du Saint-Esprit !!!

Pour le Président de l’Association et son équipe, Christian BOULAY n’était qu’un exécutant, salarié de l’Office de Tourisme/Syndicat d’Initiative. Comme il a quitté Bar-le-Duc depuis de nombreuses années, M. ALTHUSER ne s’est pas gêné pour s’approprier certains de ses travaux comme les photos de la locomotive « Suzanne » prises dans la Somme et figurant dans les ouvrages que nous avons cités.

 POUR BIEN COMPRENDRE CE QUI VA SUIVRE, IL FAUT SE PLONGER DANS CETTE PÉRIODE DES ANNÉES 1980.

 Christian BOULAY était le seul employé de l’Office de Tourisme/Syndicat d’Initiative. Par conséquent, il travaillait seul et avait en charge les activités propres à l’Association Touristique. Mais surtout, il n’avait pas les fonctions d’animateur, ni d’historien. Son petit bureau était annexé à l’Hôtel de Ville. Il a servi par la suite de bureau à la police municipale.

 Son malheur à Christian………est un bonheur pour l’Office de Tourisme/Syndicat d’Initiative ainsi que pour la ville de Bar-le-Duc, car sa passion pour l’Histoire, ses dons pour la création et l’organisation de manifestations mais également pour bien d’autres choses, chevauchaient ses activités professionnelles.

 Le bureau était ouvert au public du mardi au samedi de 9h à 12h et de 14h à 19 heures. Son jour de repos était le lundi. A cette époque la semaine de travail était de 40 heures alors qu’il travaillait plus de 70 heures. L’Office de Tourisme/Syndicat d’Initiative (OT-SI) vivait d’une subvention de fonctionnement attribuée par la Mairie de Bar-le-Duc. Tout était contrôlé, même les photocopies.

 La sensibilité politique n’étant pas la même dans les deux parties, souvent les relations étaient très tendues. Pour que l’Association puisse s’en sortir financièrement, il était primordial d’organiser des manifestations rentables mais il n’y avait que Christian BOULAY pour les organiser ! Et en fin d’année, il fallait jongler pour joindre les deux bouts….

 POUR EN REVENIR A CETTE LOCOMOTIVE :

 Celui qui est à l’origine de sa découverte, un Parisien : Monsieur Guy PÉRÈVE, passionné de chemin de fer à voie étroite. Il travaillait non pas à la SNCF mais dans une entreprise privée. Alors qu’il se trouvait dans la Somme, profitant du chemin de fer touristique dans la Baie de Somme et à Saint Valéry sur Somme, il aperçut des cheminées de locomotive. Par la suite, il s’approcha des lieux et parmi les quelques locos qui se trouvaient là, il découvrit une locomotive du réseau Meusien et la prit illico en photo. Rentré à Paris, il adressa un courrier à la revue « Voie Étroite » qui fit part de sa découverte en la publiant. Mais il pensait que cette locomotive se nommait « Marguerite », la sœur de « Suzanne ».

 Christian BOULAY, passionné à cette époque par le « Meusien » et cela depuis de nombreuses années, écrivit son premier article de presse dans les années 1970 et en 1981 celui de la « Voie Sacrée » pour le journal ‘’ L’Union ‘’ de Reims.

 Alerté par un abonné de la revue « Voie Étroite » que Christian connaît bien, mais il n’est pas un lecteur assidu, lui présente un article de quelques lignes, illustré par une photo en noir et blanc représentant une machine, qui a pour légende :

 « Une machine du Meusien dans la Somme…. ».

 Et je relève :

 « A propos du ‘’ Meusien ‘’

Monsieur Guy PÉRÈVE, de Paris, nous écrit » :

« ………Je vous signale qu’une seule survivante des machines à vapeur de ce réseau est en train de finir lamentablement dans le parc à ferraille de l’entreprise VAILLANT à Saint Valéry sur Somme ».

 « A toute fin utile, je vous adresse une photo de cette machine ».

 « Peut-être peut-on signaler à l’association de Verdun, même s’il y a peu d’espoir de la faire rouler à nouveau…. Elle pourrait figurer comme pièce de musée, une fois remise dans son état d’origine (fixation de caisse à eau, rétablir l’abri ‘’ queue d’hirondelle ‘’, etc) ».

« Cette loco avait été amenée par les Allemands, qui l’avaient en 1941 ou 1942, récupérée dans une entreprise de travaux publics. Elle devait acheminer des galets, avec une dizaine d’autres, de Ault à Lanchères ; la voie métrique avait été posée sur la route par la fameuse organisation « TODT » dans ce but.

 « Cette loco faisait partie d’une série du type 031 T portant les numéros du réseau :

    6 – 8   (poids à vide 14 tonnes)

29 – 30 (poids à vide 13,5 tonnes) ».

 « Elles sont construites par les ETS CORPET-LOUVET pour la concession VARINOT de 1890 à 1893. Elles portent les numéros du constructeur 534 – 535 – 578 – 579 ».

 Elles attendent dans la Somme une triste fin !

 (Voir sur notre site :

« Le sauvetage de ‘’ Suzanne ‘’ – Suite 2 et fin »).

 

Hubert CHARTIER

Ancien Chef d’entreprise.

 

 

 

 

 

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