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Bombardement de Verdun - 1

LE BOMBARDEMENT

DE LA VILLE DE VERDUN.

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1ère partie

LE KAISER AVAIT DONNÉ DES ORDRES POUR QUE LE DRAPEAU ALLEMAND

FLOTTE SUR LA VILLE DE VERDUN, LE 15/06/1916.

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La ville sera, aussi brûlée, pillée par l’ennemi ainsi que par les soldats Français, mais jamais occupée.

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DÉTRUITE EN DIX MOIS,

PUIS RECONSTRUITE EN DIX ANS.

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Ci-dessus : un aperçu de la ville bombardée.

UNE SEULE MAISON EST RESTÉE A PEU PRÈS INTACTE.

2696 maisons sont complètement détruites.

201 ont été touchées par les obus, ou ont été en partie détruites.

LA VILLE DE VERDUN EST DEVENUE UN SYMBOLE.

Comme nous l’avons vu dans le chapitre précédent, la bataille s’est déroulée à l’extérieur de celle-ci, mais elle est dénommée :

« La bataille de Verdun ».

Tout comme la bataille de la vallée de l’Ornain, qui est dénommée :

« La bataille de la Marne ».

Verdun matérialisée :

Si l’on peut dire, l’héroïsme du peuple Français combattant.

N’oublions pas que les ¾ de l’armée Française ont emprunté la « Voie Sacrée » pour se rendre sur le champ de bataille.

- Avec un courage que l’on n’avait jamais vu auparavant, pour empêcher l’envahisseur d’avancer.

COMME L’A ÉCRIT LE GÉNÉRAL JOFFRE, DANS SON ORDRE DU JOUR :

« Soldats de l’armée de Verdun »,

« Depuis trois semaines, vous subissez le plus formidable assaut que l’ennemi ait encore tenté contre vous »,

« Ils avaient compté sans vous »,

« Nous avons des munitions en abondance, mais vous avez surtout votre indomptable courage et votre foi dans les destinées de la République »,

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« Vous serez ceux dont on dira : ils ont barré la route de Verdun ».

Verdun concrétise :

- Les propos tenus, au cours de cette bataille en 1916 :

« On ne passe pas ».

UN ARTISTE DU NOM DE « FORAIN » (1852-1931) DESSINATEUR, PEINTRE, DE LA GRANDE GUERRE, HUMORISTE :

Résume dans un raccourcissement saisissant, cette phrase prononcée lors de la bataille dite de « Verdun », comme nous allons le constater.

Au cours de cette guerre, les caricatures, les dessins viennent compléter l’histoire de celle-ci racontée à l’aide de photographies.

Et puis, les appareils sont encombrants, le temps de pose trop long ne permettent pas une certaine liberté dans la prise de vues comme une simple feuille de papier et un crayon.

Le coup de crayon de cet artiste :

- Va directement au but, le dessin centré sur du papier blanc, rend le décor inutile.

Il publia ses premiers dessins à l’âge de 16 ans.

Il participe en 1907, au salon des humoristes.

Lors de la première guerre mondiale, il a l’âge du Général PÉTAIN.

Deux de ses dessins résument deux phases de la bataille.

Le premier :

Dans un dessin dédié au Général PÉTAIN, qui illustre, aujourd’hui, une carte postale, et qui représente une borne kilométrique qui porte le nom de Verdun, où gisent à ses pieds, des soldats Allemands.

C’est l’échec de l’Allemagne.

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Comme on le voit ci-dessus : Elle a pour légende, « la borne ».

Le second :

Immortalise la « reprise du fort de Vaux ».

Il a pour légende :

« Et la brume se dissipa ».

La propagande Allemande :

Après les tracts, l’ennemi utilise des enveloppes pour déstabiliser les prisonniers Français.

Ceux qui veulent écrire à leur famille ne peuvent le faire qu’en utilisant des enveloppes comme celle figurant ci-dessous.

A l’intérieur, est reproduit un obus de 420 mm, entouré de feuilles de laurier où est imprimé en Allemand :

WIR DRINGEN DURCH !

Ce qui signifie :

« Nous passerons ».

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Ci-dessus : Reproduction du verso de l’enveloppe, remise aux prisonniers Français,

qui veulent écrire à leur famille.

AU DÉBUT DE LA GUERRE ET JUSQU’AU MILIEU DE L’ANNÉE 1915, LA VILLE ÉTAIT TRES ANIMÉE.

En plaisantant, les Verdunois disaient, il y a plus de soldats que d’habitants.

La cité est à la portée de l’artillerie lourde Allemande.

Le premier bombardement du 4 juin 1915, fit peu de victimes, mais il incita le départ de nombreux habitants.

Ce qui entraîna :

Le manque de réserves, d’emplois, d’argent, les commerçants se contentent d’exposer leur stock en vitrine, alors qu’à l’intérieur c’est le vide.

APRÈS LES PREMIERS BOMBARDEMENTS :

On a recensé 275 caves.

Pour l’attribution des places, des cartes sont distribuées aux résidents.

Mais trop petites, elles ne peuvent pas, accueillir tout le monde.

En cas de bombardement :

Il est conseillé aux habitants du faubourg :

- D’aller se promener sous la côte Saint Michel et dit-on :

                Elle est hors d’atteinte des obus.

LES OBJETS LES PLUS RARES DE SON MUSÉE, SONT DÉPLACÉS :

Les manuscrits, les livres les plus précieux de sa bibliothèque ainsi que les archives ont été transférés en Auvergne.

À Bar-le-Duc, dans une chapelle de l’Eglise Notre Dame :

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Ci-dessus, à Bar-le-Duc : L’Eglise Notre Dame, la plus ancienne de la ville.

Sa construction date de trois époques :

- L’abside et le transept du XIIIe S

- La nef du XIVe

- La tour et le dôme du XVIIIe

On remarque à l’entrée, au-dessus du portail, la magnifique sculpture « l’Assomption »

qui date du XVIIIe est due au talent de Louis HUMBERT.

On a placé ce qui provient de la cathédrale de Verdun : des reliquaires, des chandeliers d’autel, une chasse de Vermeil…

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Ci-dessus, à Verdun : La cathédrale et l’Evêché bombardés.

Ainsi qu’à l’Hôtel de Ville de Bar-le-Duc :

Des faïences anciennes, des meubles, etc…

 

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Ci-dessus : L’Hôtel de Ville de Bar-le-Duc.

Ancien hôtel du Maréchal OUDINOT édifié en 1805, reconstruit en 1813-1814, après un incendie,

acquis par la ville pour y établir la mairie en 1868, après la mort de la Duchesse OUDINOT.

 

Christian BOULAY

Illustrations de l’auteur.

(A suivre :

Le bombardement de la ville de Verdun

2ème partie).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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