Arsène LUX a trompé...3

ARSÈNE LUX – MAIRE DE VERDUN

DE 1995 A 2014

A TROMPÉ DES MILLIERS D’ÉLUS.

 AINSI QUE SIX MINISTRES

DONT UN FUTUR PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE.

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Une proposition de loi basée sur le mensonge !

 - Suite 3 -

 LE MAIRE DE VERDUN, POUR CONTRER LE PRÉSIDENT DU CONSEIL GENERAL DE LA MEUSE, MENT ET FAIT ADOPTER A SIX MINISTRES UN ARRÊTÉ INTERMINISTERIEL, ET TROMPER DES MILLIERS D’ÉLUS EN LEUR FAISANT SIGNER UNE PÉTITION.

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 Je suis le seul à réagir, et je m’oppose ouvertement à celui-ci ainsi qu’aux élus qui le soutiennent.

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 Il utilise les colonnes du bulletin d’informations de Verdun pour justifier ses décisions, ses choix. Il profite de cette tribune pour tacler le Conseil Général de la Meuse.

Il s’attaque aussi, à la « Mission Histoire » du Conseil Général qui présente, dit-il :

- Verdun comme une ville de l’arrière-front Français au même titre que Bar-le-Duc.

Je partage cet avis.

(Voir sur notre site Bar-le-Duc associée à Verdun).

Revenons à la « Voie Sacrée », je poursuis la lecture de ce bulletin d’informations où je relève :

« Devant l’inertie du Conseil Général de la Meuse, la ville de Verdun a préféré se substituer au département plutôt que de voir abandonner les engagements pris par notre pays en 1923, sous l’impulsion de deux illustres élus Meusiens, Raymond POINCARÉ et André MAGINOT ».

 « Verdun a un devoir sacré au regard de l’histoire et de la mémoire des combats qui se sont déroulés sur son sol, etc ».

Le Maire de Verdun fait de plus en plus fort :

Après avoir inondé de courriers la plupart des élus de la République, il décide de faire subventionner à hauteur de 42 000 Francs des panneaux de signalisation qui seront installés sur l’autoroute de l’Est afin de remplacer le nom de « Voie Sacrée » par « Voie Sacrée Nationale ».

Il obtient l’accord de sa majorité, et le Conseil Municipal décide de les subventionner.

Cette route étant devenue départementale, c’est au département de décider ce qui doit être fait. Son Président Christian NAMY s’oppose à cette décision et déclare :

« ……….Je serai contraint d’engager toutes actions pour assurer la protection de son nom officiel ».

Mais pour Arsène LUX, les difficultés ne viennent pas que de l’extérieur, au sein de son Conseil Municipal des opposants décident de faire annuler cette décision prise par le Conseil et décide d’aller devant la justice si cela est nécessaire.

Depuis la nomination en 2008 de Serge BARCELLINI, comme responsable de la « Mission Histoire », il est devenu une cible pour le Maire de Verdun. Il fera tout pour l’éloigner de ce poste, ce qu’il obtiendra en 2012.

Une fois de plus, il fait appel aux élus de la région pour obtenir leur soutien dans le combat qu’il mène contre le Conseil Général, mais plus précisément contre la « Mission Histoire » ; il déclare :

« Verdun a l’immense honneur d’être garant de la mémoire des combats et des combattants de Verdun ».

Et il ajoute :

« Cette position est parasitée depuis quelques mois par des interprétations et initiatives divergentes dans lesquelles Verdun ne se reconnaît pas ».

Comme nous le voyons, le Maire de Verdun est un homme d’action et rien ne l’effraie. Les réunions du Conseil Municipal avec lui ne sont pas de tout repos.

On retrouve toujours dans les ordres du jour « la Voie Sacrée », les élus demandent l’apaisement dans ce dossier, ils sont conscients que cela n’amuse plus les Verdunois et ni même les Meusiens.

Chaque fois qu’il le peut, il agresse verbalement le Président NAMY. Il met en avant ce qu’il appelle :

« L’outrecuidance du Président du Conseil Général ».

« Il serait incompréhensible et proprement scandaleux que le témoignage national historique de la « Voie Sacrée » ne soit pas définitivement rétabli et sacralisé pour les générations futures ».

Il est obnubilé par cette guerre qu’il mène contre le Président du Conseil, et interpelle le Président de la République :

Il explique :

« Qu’il se bat contre le déclassement de la « Voie Sacrée nationale », qui est devenue départementale ».

Une fois de plus, il explique le refus du Président NAMY, etc.

« Seule la loi peut réinstaurer de manière définitive, l’appellation « Voie Sacrée Nationale ».

Et il ajoute :

« ………Je vous serai infiniment reconnaissant de prendre les mesures utiles pour que la loi rétablisse définitivement, le caractère sacré, national, de la voie glorieuse qui conduisit à l’éternelle immortalité des 400 000 morts Français de la défense de Verdun…. ».

C’est avec impatience qu’il attend une réponse du Chef de l’Etat.

Trop ! C’est trop !

Après tous ces articles qui montrent l’arrogance d’Arsène LUX. Il se prend pour un Général au milieu des combattants sur le champ de bataille, mais surtout, il ment pour arriver à ses fins, comme nous allons le voir.

A mon tour d’entrer en guerre contre ce Général avec mes armes et mes faibles moyens.

Jacques CHIRAC s’étant retiré de la vie politique, c’est Nicolas SARKOZY qui lui succède.

Je n’oublie pas qu’un Arrêté interministériel a été signé par six Ministres dont Nicolas SARKOZY, à l’époque Ministre de l’Intérieur.

Je décide de lui adresser un courrier, pour lui demander de ne pas transformer l’Arrêté interministériel :

« La plupart des villes, des villages Français ont une rue portant le nom de ‘’ Verdun ‘’ ». Le Maire de Verdun utilise les deniers publics ainsi que cette route stratégique, qui fait partie du patrimoine Français pour assouvir sa rancœur envers le Président du Conseil Général de la Meuse mais surtout pour faire parler de lui ».

« Alors que je me suis battu seul contre tous en utilisant mes propres deniers pendant une quinzaine d’années, qui représentent plusieurs milliers d’euros pour que la route Bar-le-Duc/Moulin-Brûlé soit dénommée sur la totalité de son parcours : ‘’ Voie Sacrée  ‘’ alors que le Maire de Verdun n’a jamais réagi ! ».

« Monsieur le Président de la République………….

 IL NE FAUT ABSOLUMENT PAS QUE CET ARRÊTE MINISTERIEL SE TRANSFORME EN LOI !!! ».

« Ce qui me rassure cependant, c’est mon grand-père, qui de là-haut, doit être fier de moi….tout comme je suis fier de lui et tellement reconnaissant, etc ».

Malgré ma démarche, une proposition de loi est déposée au Sénat par quatorze Sénateurs menés par Michel GUERRY. On remarque les Meusiens Gérard LONGUET, Sénateur de la Meuse, ainsi que Claude BIWER, porteur de la demande du Maire de Verdun.

« EXPOSE DU MOTIF »

 « Mesdames, Messieurs »,

« Lors du premier conflit mondial, la route reliant Bar-le-Duc à Verdun a été empruntée par plus de deux millions de combattants, côté Alliés, afin de rejoindre le front de Verdun, qui symbolise par excellence la civilisation de la guerre de position, tant par sa durée que par son bilan matériel (22 millions d’obus) et humain (360 000 Français et 335 000 Allemands morts ou blessés ».

 « Au lendemain de la grande guerre, sur proposition du Conseil Général de la Meuse, le Parlement a adopté la loi du 30 décembre 1923 qui a classé la Voie sacrée dans le domaine routier national afin de consacrer ‘’d’une manière définitive le noble rôle joué par elle pendant la guerre en classant les chemins dont elle est formée dans le réseau des routes nationales ‘’ ».

 « Selon les termes employés à l’Assemblée Nationale ».

 « Et le Sénat de préciser alors que ‘’ par cette mesure sera définitivement consacré le rôle si considérable, on peut dire décisif, de la Voie Sacrée dans l’effort victorieux de l’armée de Verdun ‘’ ».

 « La volonté du législateur a été respectée jusqu’au transfert par la loi………, de certaines voies vicinales dans le réseau des routes départementales ».

 « Le Conseil Général de la Meuse, a alors accepté le déclassement de la Nationale Voie Sacrée en route départementale ».

 « Soucieuse de préserver le caractère national de cette voie, dans la droite ligne de la loi de 1923, la ville de Verdun s’est opposée à ce déclassement ».

 « Suite à la mobilisation organisée par la ville de Verdun et à la mission d’inspection diligentée……….par le gouvernement, un Arrêté interministériel officialisant l’appellation ‘’ Voie Sacrée Nationale ‘’ a été signé… ».

 « L’exécutif départemental de la Meuse a par la suite demandé l’annulation de cet Arrêté instaurant la ‘’ Voie Sacrée Nationale ‘’ et n’est pas revenu sur le déclassement qu’il a laissé s’opérer suite à la loi… ».

 « Au regard de ces éléments, il apparaît que la voie réglementaire envisagée par le gouvernement n’est pas suffisante pour garantir l’objectif visé d’adopter un dispositif permettant de garantir la pérennisation de la volonté initiale du législateur en 1923 ».

 « Par le présent projet de loi, il est donc proposé en tant que persistance et témoignage inaliénable de la première guerre mondiale, de confirmer le caractère intangible de l’appellation ‘’ Voie Sacrée Nationale ‘’ afin que cette qualification soit maintenue et affirmée une fois pour toutes les générations futures ».

 « PROPOSITION DE LOI »

 Article Unique :

 « Le chapitre 1er du titre II du code de la voirie routière est complété par une section ainsi rédigée » :

 « Section »

 « Caractère intangible de l’appellation de la Voie Sacrée Nationale ».

 « Art L…..- Sans préjudices des prérogatives de la collectivité territoriale compétente, il est institué l’appellation intangible de ‘’ Voie Sacrée Nationale ‘’ pour la route reliant Bar-le-Duc à Verdun ».

 « Cette appellation est la seule utilisée, au fur et à mesure de leur remplacement pour les dispositifs de jalonnement directionnel et de signalétique, ainsi que les documents administratifs et informatifs, de quelque nature qu’ils soient, relatifs à cette voie, qu’ils émanent des administrations, services ou établissements publics de l’Etat ou des collectivités territoriales ».

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 Le Maire de Verdun jubile :

Il se réjouit de cette initiative et dit-il :

« ………..Supprimer une loi est moins facile que de ne pas appliquer un Arrêté…. »

Ce qu’il souhaite surtout, c’est qu’officiellement la Voie Sacrée soit dénommée « Voie Sacrée Nationale ». Qu’elle arrive au cœur de la ville de Verdun et par la même occasion, ridiculiser le Président du Conseil Général qui ne veut pas entendre parler de cette nouvelle dénomination.

La presse qui relate, sous forme de feuilletons, ce conflit entre les deux élus, entraine de nombreuses réactions dont la plupart des lecteurs sont pour que la « Voie Sacrée Nationale » reste dans le giron de l’Etat.

OR, SI ON DISAIT LA VÉRITÉ ; POURQUOI UN TEL CONFLIT DONT L’ENJEU EST LA « VOIE SACRÉE » LES RÉACTIONS, QUE CE SOIT DES LECTEURS OU DES HOMMES POLITIQUES NE SERAIENT PAS LES MÊMES.

Le silence de l’Elysée, m’incite à relancer mon dossier.

« Le comportement du Maire de Verdun m’avait incité à réagir en vous adressant en septembre 2010 un dossier intitulé :

« L’Histoire invraisemblable de la Voie Sacrée…. ».

Or, à ce jour, n’ayant reçu aucune nouvelle, je me permets de vous solliciter afin de savoir quelle suite avez-vous donnée à cet Arrêté ministériel qui devait, à la demande du Maire de Verdun, être transformé en loi. ».

Quelques jours plus tard, je reçois cette réponse :

PRÉSIDENCE

   DE LA

RÉPUBLIQUE                                                                                                            

 Etat-Major Particulier

 Monsieur,

 Vous avez appelé l’attention de Monsieur le Président de la République sur votre souhait que l’Arrêté portant dénomination de ‘’ Voie  Sacrée Nationale ‘’ ne se transforme pas en loi.

 Le Chef de l’Etat m’a confié le soin de vous remercier de lui avoir fait part de vos inquiétudes et m’a chargé de transmettre votre entier dossier à Monsieur le Ministre d’Etat, ministre de la Défense et des Anciens Combattants, afin qu’il puisse en prendre connaissance.

 Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de mes sentiments distingués.

 Le commissaire en chef de la Marine.

Le Maire de Verdun encouragé par cette proposition de loi poursuit sa campagne de sensibilisation auprès du public.

Les articles dans la presse poussent comme des champignons, le Maire tente de démontrer qu’il connaît l’histoire de la « Voie Sacrée », qui va le contredire, je suis le seul et je n’ai aucun pouvoir.

Il date, il explique le rôle de cette route au cours de la première guerre, tout y passe, mais il ne s’étend pas sur cette loi de 1923 ; il s’en garde bien.

C’est en tant que justicier qu’il s’exprime. Il prêche la bonne parole et sans cesse utilise les victimes de cette guerre.

 « Ne pas faire droit à l’exigence nationale de cette proposition de loi témoignerait d’ue intolérable et condamnable mépris ».

 « Mépris pour les 2 500 000 soldats morts au front par cette voie, etc ».

Je décide d’écrire à celui qui a soutenu le projet de loi au Sénat, Gérard LONGUET.

« ……….Je suis opposé à ce que l’Arrêté soit transformé en loi :

Je me permets de vous solliciter afin que :

LA LOI DE 1923 SOIT RESPECTEE.

Car n’oubliez pas que :

La « Voie Sacrée » part de Sommelonne-Baudonvilliers

Et s’arrête au Carrefour du Moulin-Brûlé

Ceci est un fait historique !

         Surtout n’allez pas tronquer l’histoire tout comme le fait le Maire de Verdun !!!

Vous trouverez ci-joints :

- Copie du courrier que j’ai adressé au Président de la République

- Un article de presse. »

ETC.

Quelques mois plus tard, je lui rappelle mon bon souvenir, mais il est devenu depuis mon dernier courrier Ministre de la Défense.

« Permettez-moi de vous remettre en mémoire mon dossier concernant la « Voie Sacrée », que je vous ai adressé dernièrement.

Monsieur le Ministre, pourriez-vous veiller à ce que la loi de 1923 soit respectée ?

 Car, n’oubliez surtout pas ce fait historique :

La « Voie Sacrée » part de Sommelonne-Baudonvilliers (55) et s’arrête au Carrefour du Moulin-Brûlé (à 8 kilomètres de Verdun)…ceci est un fait historique !

Il lui manque 15 (quinze) kilomètres puisqu’elle doit partir de SOMMELONNE-BAUDONVILLIERS et, si elle arrivait à VERDUN en rajoutant 8 kilomètres, elle n’entrerait plus dans l’histoire ! Alors que l’on ne rajoute pas huit kilomètres illégaux mais respectons la loi de 1923 !!!

Avec mes remerciements anticipés pour l’attention que vous porterez à ce dossier, je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre mes très respectueuses salutations ».

Alors que je n’ai aucune nouvelle du Ministre LONGUET, un de mes amis me propose de lui écrire :

« Monsieur le Ministre,

Les différents courriers adressés par Monsieur Christian BOULAY ont retenu toute notre attention et nous sommes très nombreux à désapprouver la mauvaise foi avec laquelle le Maire de Verdun désire transformer l’Histoire……..ne serait-ce pas davantage pour faire parler de lui ?

Nous tenons et nous insistons sur le fait que la loi de 1923 soit respectée. Auriez-vous, Monsieur le Ministre, tout pouvoir de veiller au respect de cette loi ?

Dans l’attente de vous lire, etc ».

Christian BOULAY

(Voir suite 4)

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